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6 Nations 2023 - Les Bleus finissent en beauté

Par Jérémy Fadat
  • Les Français de Romain Ntamack se sont imposés face au pays de Galles lors du dernier match du Tournoi.
    Les Français de Romain Ntamack se sont imposés face au pays de Galles lors du dernier match du Tournoi. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Une semaine après son chef d'oeuvre de Twickenham, le XV de France a rempli sa part du travail en signant un quatrième succès bonifié dans ce Tournoi des 6 Nations face aux Gallois (41-28) et en mettant la pression sur l'Irlande pour la victoire finale dans la compétition.

Les Bleus étaient-ils si vite tombés du nuage sur lequel ils avaient survolé Twickenham ? Une semaine après leur démonstration et leur victoire de légende en Angleterre, c’était à craindre au vu des premières minutes ce samedi face au Pays de Galles, alors que tout le Stade de France n’espérait qu'un nouveau récital offensif du XV de France pour continuer à rêver, au moins pour quelques heures, d’un deuxième succès de rang dans le Tournoi des 6 Nations. Le hic ? Il est que les hommes de Warren Gatland squattaient les 22 mètres tricolores d’entrée, jusqu’à monopoliser le ballon, enchaîner les pénaltouches et multiplier les occasions d’essai.

Et l’inévitable a fini par arriver à la 8e minute quand George North s’est écroulé dans l’en-but. Mais la suite allait pourtant donner le ton de la rencontre. Parce que, si le XV du Poireau a dû réaliser des efforts dingues pour marquer, il n’a suffi aux Français, portés par des talents hors normes, que d’une petite opportunité pour rendre la pareille. Un franchissement sublime de Romain Ntamack, une passe exceptionnelle d’Antoine Dupont, la finition de l’incontournable Damian Penaud et une transformation en coin de Thomas Ramos pour égaliser (7-7).

Des Français au-dessus

Avant la pause, les Gallois sont restés sur leur credo, celui de provoquer leur destin, de bousculer des Bleus intouchables ou presque. Mais le constat fut terrible pour eux. S’ils ont dominé, aussi bien dans la possession que sur le plan territorial, ce sont bien leurs adversaires qui ont regagné les vestiaires avec une avance de treize longueurs au tableau d’affichage. Le tout grâce à deux pénalités de Ramos qui s'approchait inexorablement du record de points inscrits sur une seule édition dans cette compétition détenue par Jonny Wilkinson (89), et plus encore à l’essai de Jonathan Danty (34e) qui venait confirmer la supériorité des joueurs de Fabien Galthié. Dès lors, une unique ambition habitait ces derniers, et les 80 000 personnes qui les entouraient : s’offrir le bonus offensif pour mettre la pression sur l’Irlande. Comme à Richmond, les partenaires d’Antoine Dupont avaient décidé en ce jour de couper court à tout suspense. Voilà pourquoi ils ont plié l’affaire en moins de dix minutes, après leur retour sur la pelouse.

Ramos dépasse Merceron

C’est d’abord Uini Atonio qui, après un joli mouvement des siens, célébrait la fin de sa suspension par un essai personnel. Le troisième de ce XV de France, suivi du quatrième dans la foulée par l’intermédiaire de Gaël Fickou qui ponctuait une magnifique action de Bleus euphoriques, lesquels menaient désormais largement (34-7). Malheureusement, l’intérêt de la dernière demi-heure était subitement moindre, et cela s’est forcément ressenti dans la partition français. Les Gallois en profitaient évidemment pour respirer enfin et revenir dans la moitié de terrain locale. C’est ainsi que Bradley Roberts (56e), puis Tomos Williams (66e), permettaient de réduire l’écart au score et de le rendre plus flatteur pour les visiteurs (34-21).

Mais, décidément, ces Tricolores ont de l’orgueil et ne voulaient pas laisser cette impression mitigée pour leur sortie dans ce Tournoi. Alors, ils ont remis la marche avant dans l’ultime ligne droite et, après plusieurs opportunités, c’est encore Penaud qui s’offrait un doublé (78e) et signait son cinquième essai de la compétition (plus haut total français). Un essai transformé par Ramos, auteur d’un 100 % au pied qui lui permet – avec 84 points – de devenir le Français le plus prolifique de l’histoire sur un Tournoi (il a effacé Gérald Merceron des tablettes), à seulement cinq longueurs du record absolu de « Wilko ». L’essai de Rio Dyer, dans les arrêts de jeu, était anecdotique… Et c’était maintenant aux Anglais de jouer !      

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Les commentaires (1)
Salanque66 Il y a 1 année Le 19/03/2023 à 10:46

Attention messieurs les journalistes du Midol ! ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué !!