Fédérale 1 - La belle surprise lisloise, promu aux grandes ambitions

L’exercice 2021-2022 restera à jamais gravée dans la mémoire de l’US lisloise. Pour la troisième fois de son histoire, l’équipe fanion de L’Isle-Jourdain s’est hissée en finale d’une compétition nationale. Après deux titres de champions de France en 1967 (Quatrième Série) et 1981 (Troisième Division), les Gersois n’ont pu réussir la passe de trois face à Agde. À Mazamet, les Agathois et leur buteur Mathieu Amoros ont mis la main sur le bouclier de Fédérale 2. À défaut de sacre, les Lislois ont toutefois savouré leur première accession au premier échelon fédéral.

Insertion professionnelle

Après ce printemps exquis, dirigeants, encadrement et joueurs s’étaient fixés le maintien pour premier objectif à l’intersaison. Or, à trois rencontres du terme de la phase de classement, l’équipe est plus que maîtresse de son destin pour participer à la phase éliminatoire. De plus, elle a la possibilité de recevoir lors du premier tour de barrage si elle vient à s’imposer lors du déplacement à Castanet, le 25 mars, et lors de la réception de Lombez-Samatan le 16 avril. Avec de tels résultats, les acteurs du rugby lislois sont sur un petit nuage. "On savoure la qualité de ces résultats qui peuvent paraître incroyables, déclare le coprésident, Philippe Castaing. Nous sommes d’autant plus satisfaits car l’équipe espoir obtient également d’excellents résultats avec une troisième place au classement. Une équipe essentiellement issue de la formation locale."

Quant à l’avenir à court terme, les dirigeants ne se laissent pas griser. "Nos résultats sont également liés à l’essor économique de la ville. Nous avons une position géographique privilégiée non loin de Toulouse et un bassin de population en augmentation. Quand on recrute un joueur, on ne lui propose pas un chèque mais une insertion professionnelle et un cadre de vie. Pour le moment, cela fonctionne", conclut Castaing. En attendant, les Lislois vont tenter de monter sur le podium. Un pari tout à fait réalisable pour le club de cœur de Jean-Claude Skrela.