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Top 14 - Sprint final : la course folle au top 6 est lancée

Par Rugbyrama
  • Waisea et les Toulonnais sont de retour dans le un top 6 qui n'ont plus connu depuis octobre dernier.
    Waisea et les Toulonnais sont de retour dans le un top 6 qui n'ont plus connu depuis octobre dernier. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Un week-end fou en Top 14, plusieurs surprises à la clé et une course aux phases finales qui s’hystérise. De Toulouse à Clermont, ils sont dix clubs à pouvoir encore rêver, avec plus ou moins de confort. Qui sera qualifié ? Midol prend les paris.
 

Le top 14 a ça de merveilleux que sa formule permet de conserver le suspense à tous les étages jusqu’au dernier moment. Et même quand on croit qu’une journée de championnat pourrait nous éclairer plus en profondeur, impossible de se projeter plus en avant. Cette 21e journée disputée le week-end dernier en témoigne. La logique aurait voulu que Lyon s’impose devant Toulon sur sa pelouse, que Bayonne poursuive sa marche en avant face à Pau, que l’Usap parvienne devant son public à botter les fesses du champion de France en titre Montpellier. Ces trois rencontres avec des victoires à domicile auraient permis d’y voir plus clair et auraient surtout accentué le fossé séparant le Top 6 du ventre mou. Encore Raté. Il faudra donc encore patienter pour voir se dessiner la cartographie des phases finales.

Le meilleur coup du week-end est à mettre au crédit du RCT. Avec ce succès en terre lyonnaise, les joueurs de Pierre Mignoni et Franck Azéma se sont relancés dans la course à la qualification en se positionnant à la 6e place du classement. Cette rencontre était un tournant. En cas d’échec, Lyon aurait fait un grand pas vers les barrages, le RCT en direction d’une fin de saison galère. « C’est important d’entrer dans le Top 6 même si on sait que la qualif se jouera à la fin », a toutefois nuancé Pierre Mignoni, dont le sourire à l’instant de prononcer ces mots en disait long tout de même sur son soulagement.

Un sourire qu’aurait aimé pouvoir arborer Grégory Patat. Le manager de l’Aviron bayonnais, auteur d’une saison en tout point remarquable pour un promu, a vu ses joueurs craquer face à Pau. « Si tu veux t’ancrer dans le top 6, tu ne perds pas ces matchs-là, disait-il déconfit à la fin de la rencontre. Si on gagne les cinq derniers matches, on peut encore se qualifier. On ne va pas lâcher. Tant que je serai là, les joueurs ne lâcheront pas. On est capables du meilleur contre des équipes du haut de tableau, il faut aussi faire le taf contre des formations plus abordables. C’est la règle du top 6, il faut savoir appuyer sur la tête de ces équipes. »

Le Midol s'est essayé au jeu des pronostics pour établir un potentiel top 6 à l'issue de la phase régulière.
Le Midol s'est essayé au jeu des pronostics pour établir un potentiel top 6 à l'issue de la phase régulière. Midi Olympique

Le Racing ravive la flamme

De son côté, Montpellier a réussi un joli coup dans l’enfer d’Aimé-Giral. Le champion de France en titre, dont la saison est loin de ressembler à un long fleuve tranquille, s’est offert le droit de rêver. « Cette victoire nous permet d’être encore en vie pour espérer rentrer dans les six, a confié PSA. On savait la tâche difficile face à une équipe qui joue bien au rugby et qui a marqué de beaux essais. C’était pratiquement un match de phases finales. On n’a pas été bons, mais on a gagné ». Certes, le MHR est encore loin du Top 6, mais son calendrier n’est pas franchement défavorable. Au contraire. Les hommes du président Altrad affronteront notamment trois équipes du bas de classement (Castres, Brive et Pau) lors des cinq dernières journées. Cette dynamique, le Racing 92 est peut-être en passe de la retrouver. Le succès obtenu dimanche soir sur la pelouse de Jean-Bouin face au Stade français, qui n’a désormais plus aucun joker pour espérer survivre dans ce top 6, a ravivé la flamme dans les rangs ciels et blancs. Certes, le club francilien ne pointe toujours pas dans le bon wagon, mais il s’en approche et pourrait bien profiter de ses trois matchs à domicile sur les cinq dernières journées pour inverser la tendance.

En revanche, malgré une belle performance face à Brive le week-end dernier, l’avenir de l’ASM ne semble pas s’écrire au-delà de la 26e journée. « Le top 6, avec nos matchs à l’extérieur, notamment le dernier à Montpellier (défaite 34-6) où on n’a pas existé, ça s’est un peu éloigné, en convient le nouveau manager Christophe Urios. Mais il y a plein de choses à aller chercher encore ! Il y a le Challenge où on est encore en lice (8es de finale contre Bristol le 31 mars, N.D.L.R.), même si ça ne sera pas facile à Bristol. Il y a le top 8 pour faire la Coupe d’Europe la saison prochaine. Gagner des matchs à l’extérieur pour évoluer. Le match d’aujourd’hui (samedi) était un match de bascule par rapport au bas du tableau. On l’a réussi. Maintenant il faut qu’on continue à avancer. »

Enfin, même s’il reste cinq journées de championnat encore à jouer et vingt-cinq points à distribuer, deux clubs semblent assurer, sauf accident, de disputer la phase finale. C’était déjà vrai pour le Stade toulousain avant cette 21e journée (lire par ailleurs), ce dernier s’offrant le luxe de laisser la quasi-totalité de ses internationaux au repos pour se rendre à Castres. Mais c’est désormais le cas aussi pour La Rochelle, qui a su parfaitement gérer un virage important à Bordeaux. Ces deux-là ont même la faveur des pronostics pour un vol direct pour San Sebastian, théâtre cette année des demi-finales. Évidemment, un bon manager de club, à la langue de bois bien aiguisée, vous dirait tout de même que rien n’est joué. Et que tout peut encore arriver.
 

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