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Top 14 - Hold-up à l’héraultaise pour Montpellier face à Perpignan

Par Simon VALZER
  • Grâce au 100 % au pied de Paolo Garbisi, les Montpelliérains sont venus à bout des Perpignanais. Photo Nicolas Lelièvre - L’Indépendant
    Grâce au 100 % au pied de Paolo Garbisi, les Montpelliérains sont venus à bout des Perpignanais. Photo Nicolas Lelièvre - L’Indépendant Nicolas Parent - Nicolas Parent
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Globalement dominés dans le jeu et les collisions par une Usap plus entreprenante, les Montpelliérains ont gardé la tête froide et ont fait preuve de solidarité pour remporter une victoire qui les maintient en course pour la qualification.

Vous savez à quoi on reconnaît les grandes équipes ? Ce sont celles qui sont capables de "gagner moche". Celles qui sont capables de courber l’échine pendant toute la partie tout en restant dans le coup, et qui sont capables de placer le coup d’accélérateur en fin de rencontre pour s’imposer. C’est exactement ce que les Cistes ont fait samedi après-midi, sur la pelouse d’Aimé-Giral. Rendez-vous compte : les coéquipiers d’Anthony Bouthier n’ont pris l’avantage au score qu’à la… 77e minute !

Avant cela, ils ont toujours été menés. Mais si on les écoute, on comprend que les Montpelliérains avaient prévu ce scénario : "On voulait rester collés au score toute la partie, confiait l’arrière tricolore. On a encaissé des essais beaucoup trop facilement qui nous ont sortis de notre plan mais on a réussi à rester groupés, en équipe, pour aller chercher cette victoire dans les dernières minutes. On savait qu’on pouvait aller chercher quelque chose dans les 20 dernières minutes." Soit. Mais s’il veut vraiment entrer dans le top 6, le MHR va devoir livrer une bien meilleure copie que celle présentée en terre catalane.

Bouthier : "Si on lâchait, on en prenait quarante"

Dominé sur les collisions, souvent débordé par les relances adverses et coupables de (trop) nombreuses errances en défense, Montpellier ne donnait pas l’impression d’être en mesure de remporter ce match. Pourtant, le club avait ciblé ce déplacement en organisant un stage de quatre jours à Canet-en-Roussillon. Une mise au vert qui n’eut pourtant pas l’effet escompté, si l’on en croit l’ouvreur italien Paolo Garbisi : "J’ai été un peu perturbé par le stage. On était dans un endroit magnifique, et j’ai trouvé que les mecs ne pensaient pas trop au match entre les saunas, les piscines, le golf… On l’a vu sur le terrain d’ailleurs. On n’était pas précis. La victoire était obligatoire si on voulait rester dans les six, mais je n’ai pas senti cette pression dans la semaine." Difficile de donner tort au Transalpin tant les Montpelliérains ont été dominés dans le premier acte.

Seulement voilà, ils n’ont jamais abdiqué. Même après avoir encaissé l’essai d’Oviedo juste après la pause : "Là, les choses étaient mal engagées. Mais l’erreur au rugby et même l’erreur dans ces stades-là, c’est de lâcher. Si on avait lâché aujourd’hui, on en prenait quarante. C’est pour ça que je dis que c’est tout un groupe qui a gagné." L’arrière tricolore a raison. Le MHR a plié, mais n’a pas rompu. Et son banc des remplaçants a fait la différence : devant, Forletta et Stooke ont apporté leur énergie. Derrière, Coly a marqué l’essai qui a tout changé. Et Garbisi a fini le travail, en signant un 100 % au pied. Mais attention, tout de même : "Ils font un gros match, alors que ce n’est pas notre cas, reconnaissait Bouthier. On peut dire que la pièce est tombée du bon côté." Pour cette fois…

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