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Top 14 - Le Stade français voit rouge malgré une supériorité numérique face au Racing 92

Par Arnaud BEURDELEY
  • Jeremy Ward et les Parisiens n'ont pas su faire la différence face au Racing 92.
    Jeremy Ward et les Parisiens n'ont pas su faire la différence face au Racing 92. - Icon Sport
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Après sa défaite à Toulon, le Stade français comptait sur le derby pour se remettre dans le droit chemin. C’est raté malgré une supériorité numérique dès la demi-heure de jeu.

Que serait-il advenu de ce Stade français-là si le colosse Veikoso Poloniati n’avait pas eu la mauvaise idée de laisser d’abord traîner son coude sur le nez de Romain Briatte pour un carton jaune, puis de tenter une manchette japonaise sur Jérémy Ward pour le rouge cette fois-ci ? Allez savoir. À tout dire, le club de la capitale n’a pas franchement donné la meilleure image de lui durant la première demi-heure. Au contraire. Entre approximations, passes mal ajustées, indiscipline et agressivité pas vraiment canalisée, Paul Gabrillagues et ses partenaires se sont retrouvés à la peine. Un constat qui s’est même affiché en taille XXL dans les dix minutes qui ont suivi la première sanction de l’ancien joueur des Moana Pasifika. Malgré leur supériorité numérique, les Parisiens ont encaissé un essai de l’ailier racingman Christian Wade. Une juste récompense pour les hommes de Laurent Travers (3-10, 20e).

En clair, il a fallu attendre la demi-heure de jeu et la deuxième sanction de Poloniati pour voir les Stadistes enfin obtenir une possession dans les trente mètres adverses. Mais là encore, rien de très folichon, malgré la volonté de vite revenir au score. Une première pénaltouche bégayée, puis un nouveau ballon tombé sur une opportunité pour l’ailier anglais Harry Glover. À tel point que le capitaine Paul Gabrillagues s’est résolu à demander à son buteur Léo Barré de tenter la pénalité suivante (6-10, 37e). Objectif : arrêter le gâchis. "On est vraiment mal entré dans la rencontre, a confessé le talonneur Mickaël Ivaldi à la pause. Il faut vraiment qu’on remette la marche avant, ce qui fait notre force depuis le début de la saison. Et après, ça ira." L’ancien lyonnais a peut-être un peu trop vite parlé. Et pour cause…

Même sur ses points forts, Paris a failli

D’emblée, en seconde période, l’arrière racingman Max Spring a profité d’un rebond favorable pour inscrire un deuxième essai (45e), glaçant les travées de Jean-Bouin. Le Stade français a bien essayé de profiter de sa supériorité numérique pour revenir. Mais quand ça ne veut pas… Même sur ses habituels points forts, le Stade français a failli. Un exemple ? Cette série de pénaltouches un peu avant l’heure de jeu. Cinq pénaltouches consécutives pour un zéro pointé quand Paris est la formation du Top 14 qui inscrit le plus d’essais sur ballon porté.

"Aujourd’hui, il n’y a rien qui marche. Ni en attaque, ni en défense", pestait alors le technicien argentin Gonzalo Quesada au micro de nos confrères de Canal + . Un technicien qui avait sans doute senti le coup arriver. La veille, il avait décidé d’annuler le dernier entraînement, jugeant ses joueurs "un peu fatigués et stressés". Après avoir trusté le statut de dauphin du Stade toulousain, le Stade français, reste troisième grâce à un essai inscrit en toute fin de rencontre et lui permettant de décrocher un bonus défensif miraculeux.

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