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Pro D2 - Dans le jeu, l’insouciance est la clé pour Montauban face à Aurillac

Par Yanis GUILLOU
  • Le centre fidjien Josua Vici est l’un des principaux atouts offensifs de Montauban.
    Le centre fidjien Josua Vici est l’un des principaux atouts offensifs de Montauban. - Stéphanie Biscaye
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Afin de décrocher son maintien dans l’antichambre de l’élite, Montauban devra s’appuyer sur ce qui a marché à Agen : le jeu.

Il existe un paradoxe du côté de Montauban. Si en cette fin de saison sous haute tension les joueurs de l’USM se doivent d’être concernés à 100 % sur le terrain et en dehors, il faut par contre qu’ils parviennent à se relâcher dans leur jeu. C’est en tout cas l’enseignement que l’on peut tirer du match à Agen, gagné par des Sapiacains qui ont enfin joué comme une équipe. D’ailleurs, ce sont par plusieurs lancements de jeu et prises de risque de leur part que la décision s’est faite au cours de ce match. Jusqu’à présent ralentis par une énorme crispation, qui était le reflet d’un manque de confiance criant, les hommes de Pierre-Philippe Lafond ont, au pied du mur, décidé de forcer les choses. La preuve en est l’essai de Bastien Guillemin, inscrit après la sirène de la première période, alors que l’USM, devant au score, aurait pu simplement taper en touche. "C’est le type d’action sur lequel il faut capitaliser pour l’avenir", assurait l’entraîneur des trois-quarts, David Byrnes. Le talonneur Cyril Deligny poursuivait : "La situation faisait qu’on jouait avec la peur et le frein à main. Mais sur le terrain à Agen, on a senti qu’il s’était passé quelque chose."

Vici, un retour qui tombe à pic

Alors que cette saison, il a souvent été dit que les faits de match n’étaient pas en faveur de l’USM, ces prises d’initiatives ont permis à des Vert et Noir galvanisés par leur public d’inverser la tendance. Eh oui, l’adage qui souligne que la chance sourit aux audacieux n’a pas été inventé pour rien. Alors pour les prochaines "finales" de Montauban, la ligne de trois-quarts devra oser se montrer davantage et prendre des risques pour permettre aux leurs d’avancer. "Montauban est reconnu pour avoir un gros pack mais nous, derrière, nous travaillons aussi, lançait Byrnes. Avec nos joueurs, on sait ce qu’on est capable de faire." Un d’entre eux représente d’ailleurs l’insouciance nécessaire à une équipe de rugby pour qu’elle puisse pratiquer un jeu non-stéréotypé. Ce joueur, c’est Josua Vici, qui jouait contre Agen son premier match en tant que titulaire depuis début octobre. Opéré du dos il y a quelques mois, l’ailier aux quatre essais en six matchs cette saison est tellement imprévisible qu’il semble aujourd’hui indispensable dans le jeu sapiacain. "C’est un joueur qui nous amène beaucoup, reconnaissait Byrnes. Il nous met beaucoup dans l’avancée et cela s’est senti lorsqu’il a été absent à cause de sa blessure. C’est un facteur X. En plus, on sait ce dont sont capables les joueurs fidjiens." C’est justement aux côtés de Seva Galala, mais aussi de son cousin Semesa Rokoduguni que Vici tente de redynamiser les lignes arrières montalbanaises. "Nous avons aussi deux ailiers qui font un très gros travail (Guillemin et Rokoduguni, NDLR), donc c’était bien de les voir ensemble", appuyait Byrnes. Face à Aurillac, Vici et les siens devront encore faire parler leur instinct pour faire la différence, alors que ce sont deux matchs à la maison qui se profilent. Impliqués et concentrés, les Vert et Noir ne doivent pas oublier qu’il leur faut aussi de l’insouciance pour gagner au rugby.

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