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Champions Cup - Porté par son gros banc, Montpellier était tout proche de l'exploit à Exeter

  • Léo Coly a fait une bonne entrée avec Montpellier face à Exeter.
    Léo Coly a fait une bonne entrée avec Montpellier face à Exeter. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Si le MHR a réussi à atténuer l’impact de son infériorité numérique pendant 50 minutes, il le doit pour beaucoup à un banc de "finisseurs" colossal, susceptible de donner des cauchemars à ses fuurs concurrents en Top 14.

Par quel miracle les Montpelliérains ont-ils réussi à pousser les Chiefs d’Exeter dans leurs derniers retranchements, au point de terminer éliminés sans perdre, après avoir évolué à 14 pendant 50 % du temps suite au carton rouge infligé à Mercer ? Tout simplement en restant fidèles à une stratégie bien au point, qui consistait à concentrer les avants d’Exeter avant de surprendre leur peu mobile défense avec du jeu déployé. Une méthode qui fut essentiellement permise par l’entrée en jeu d’un banc tout simplement dévastateur, qui a pratiquement permis de réduire à néant les effets de l’infériorité numérique par une débauche d’énergie dingue. Difficile de ne pas accorder ici une mention à Louis Carbonel, auteur du contest qui permit à Montpellier de décrocher la prolongation, ainsi que de l’essai qui aurait pu être celui de la gagne…

Mais pour tout dire, il serait injuste de résumer l’impact du banc héraultais au seul Louis Carbonel. On en veut pour preuve ici l’entrée en jeu tonitruante de Langdon, qui fit oublier par un essai dès la 3e et une superbe performance la tuile majeure qu’aurait pu être la blessure précoce du Wallaby Panega-Amosa. On pourrait aussi gloser ici des heures de l’apport des piliers Mohamed Haouas et Titi Lamositele (les deux titulaires, faut-il le rappeler, lors de la finale de Top 14 victorieuse en 2022), ou encore au sujet de l’arrivée tonitruante de Lenni Nouchi qui, au-delà de son essai, a démontré qu’il avait tout d’un international en puissance sous quelques années, ou celle d’un Marco Tauleigne qui a plus que de beaux restes lorsqu’il a envie de le démontrer.

Et que dire de Léo Coly qui, en parfait stratège, a su impulser ce qu’il fallait de vivacité pour faire basculer la défense d’Exeter ? Comment oublier le All Black George Bridge qui s’est avéré essentiel défensivement dans les 40 dernières minutes, lorsqu’il s’agissait de gérer les situations d’infériorité numérique ? Alors certes, ce coaching fut insuffisant, nous rétorqueront certains. Reste que le banc du MHR a tout pour, dans d’autres circonstances, constituer son arme fatale dans le sprint final du Top 14. Et qu’à ce titre, certaines équipes peuvent commencer à prier pour que le MHR n’intègre pas le top 6… 

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