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Pro D2 - Pour Carcassonne, défendre, c’est gagner !

Par Didier NAVARRE
  • Le Biarrot Thomas Hébert allait aplatir mais Baptiste Mouchous a eu le geste juste pour l’en empêcher ! Photo Stéphanie Biscaye
    Le Biarrot Thomas Hébert allait aplatir mais Baptiste Mouchous a eu le geste juste pour l’en empêcher ! Photo Stéphanie Biscaye
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Dans sa quête du maintien, l’USC a empoché une précieuse victoire et ce grâce à une défense bien en place et deux sauvetages de Clément Clavières et Baptiste Mouchous.

Pour le Biarritz olympique, la pelouse d’Albert-Domec est sacrément hostile. Depuis 2015, les déplacements au pied de la Cité se suivent et se ressemblent pour les Basques. Samedi, ils y ont connu leur septième revers en autant de rencontres. Et pourtant, malgré ce revers à zéro point, l’équipe de Shaun Sowerby a rendu une copie correcte avec un contenu très acceptable. À vingt reprises, ils ont poussé les Audois à la faute, inscrivant un essai supplémentaire que leurs rivaux. En revanche comme le Stade montois il y a quinze jours, ils ont totalement déjoué en première mi-temps avec l’aide précieuse d’Éole, en témoigne le tableau d’affichage défavorable à la pause (7-9). D’autre part, les hommes de Guy Millar se sont cassé les dents sur le bloc défensif carcassonnais durant les quatre-vingts minutes.

Dans ce secteur, le plan de jeu mis en place par le "professeur de la défense", Aurélien Cologni a parfaitement fonctionné. Les vingt-trois joueurs sur la feuille de match ont été de véritables maquisards. Dans ce rôle, Pierre Aguillon, Jordan Puletua, Pierre Reynaud ont vraiment fait don de leur corps à l’USC. Sans oublier Clément Clavières qui à la 71e alors que le tableau d’affichage est largement favorable à ses couleurs (20-12) d’un incroyable repli défensif a poussé Joseph Tomane en touche. Un sacrifice qui a permis à l’USC de maintenir son écart comptable à huit unités.

"Baptiste a marqué un essai défensif"

Si l’USC a empoché un succès précieux, il le doit à son incroyable solidarité, à son pragmatisme en conquête, à son maître à jouer "Sam" Marques et aussi à une incroyable prouesse technique de son arrière, Baptiste Mouchous à la douzième minute. À ce moment de la rencontre, le tableau d’affichage est vierge. Le flanker biarrot, Thomas Hebert franchit la ligne, mais ne peut aplatir car l’arrière carcassonnais a parfaitement mis le bras entre le ballon et la pelouse. "Thomas a réalisé un beau geste technique. À Grenoble, Pierre Reynaud avait fait une action semblable, précise Aurélien Cologni. Ce soir, Baptiste a marqué un essai défensif. Cette action très fréquente dans le rugby à XIII, nous a mis par la suite dans de bonnes conditions psychologiques la preuve deux minutes après, notre première incursion dans le camp biarrot se concrétise par une pénalité de Sam Marques."

En conférence de presse, Thomas Hebert était vraiment inconsolable. "Je ne l’ai pas vu arriver, je m’en veux. Si je marque, je pense que la physionomie de la rencontre est différente", précise le flanker du BO. Samedi soir, l’USC a ainsi démontré qu’un match se gagne en défendant. En attendant, Carcassonne est toujours en vie et candidat plus que jamais au maintien. Et dire qu’après le match de Nevers, bien des spécialistes avaient envoyé l’équipe de Christian Labit en Nationale. "On a été critiqués. Maintenant, cette critique", devient une force", conclut Aurélien Cologni, le "professeur de la défense".

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