Abonnés

Pro D2 - Montauban et le casse-tête des cas d’égalité

Par Yanis GUILLOU
  • Les Montalbanais de Jérôme Bosviel doivent l’emporter avec le bonus offensif ce soir face à Rouen pour éviter un cas d’égalité avec les Normands, à la fin de la saison. Photo Stéphanie Biscaye
    Les Montalbanais de Jérôme Bosviel doivent l’emporter avec le bonus offensif ce soir face à Rouen pour éviter un cas d’égalité avec les Normands, à la fin de la saison. Photo Stéphanie Biscaye Midi Olympique - Stéphanie Biscaye
Publié le
Partager :

Avant l’affrontement face à Rouen, les Tarn-et-Garonnais sont forcément préoccupés par les cas d’égalité. Voici ce qu’il faut savoir.

Il est difficile de ne pas tomber dans les calculs abracadabrantesques lorsqu’on est une équipe qui s’évertue à se sauver à quatre journées de la fin du Pro D2. Opposés à Rouen ce vendredi, les Montalbanais se posent naturellement la question des cas d’égalité, alors que la lutte est plus resserrée que jamais en bas du classement. «C’est hyper compliqué, posait franchement Pierre-Philippe Lafond, entraîneur principal des Vert et Noir. Julien Gauthier et Jean-Pierre Escala, deux membres du staff, ont travaillé sur tous ces cas d’égalité. Nous avons parlé aux joueurs des points terrains, du goal-average, des essais, des cartons, etc. Mais il reste vingt points à aller chercher et je ne sais pas comment cela va finir à la 80e minute de la 30e journée. Ce qui est sûr, c’est qu’après chaque match, nous regarderons nos portables.» Loin de nous ici l’idée de blâmer les Tarn-et-Garonnais, qui cogitent forcément, comme toutes les équipes du fond de tableau. Alors un petit récapitulatif s’impose.

En cas d’égalité avec Rouen

Le cas est complexe pour l’USM face à son adversaire de vendredi, Rouen. Au match aller, alors qu’ils avaient entrevu la victoire, les Sapiacains ont totalement craqué dans le dernier quart d’heure en encaissant trois essais. Un grave relâchement, qui a permis à l’époque aux Normands de l’emporter avec dix-huit points d’écart (41-23) et surtout le bonus offensif. Alors que seuls quatre points séparent les deux équipes au classement, il faudra donc que Montauban prenne lui aussi le bonus pour dépasser Rouen. Un écart supérieur à dix-huit points leur permettrait d’être en sécurité en cas d’égalité de points en fin de saison.«D’abord il faut commencer par gagner le match, tempérait Lafond en sachant cela. Je ne dirai jamais avant le match qu’il faut prendre cinq points. Ensuite, nous nous adapterons en fonction des événements de la rencontre.»

En cas d’égalité avec Carcassonne

Face à Carcassonne aussi, Montauban a encore un match à jouer. Défaits à l’aller à Albert-Domec (21-10), les Vert et Noir recevront les Canaris à la fin du mois d’avril. Le retard aux points terrain semble ici moins compliqué à boucher, puisque onze «petites" unités ont séparé les deux formations à l’aller. Alors que les Audois devancent les Montalbanais de seulement un point au classement avant la 26e journée, un cas d’égalité en fin de saison est ici fort possible.

En cas d’égalité avec Soyaux-Angoulême

C’est la bonne nouvelle pour Montauban. Grâce à leur victoire du match aller et à leur bonus défensif pris à Chanzy, Sapiac serait devant Soyaux-Angoulême en cas d’égalité. Un constat qui signifie une chose très importante : pour le maintien, Montauban a son destin entre les mains. En plus de cela, il faut ajouter que le calendrier des hommes de Pierre-Philippe Lafond est plutôt avantageux (deux réceptions de concurrents directs) par rapport à celui de Rouen (trois déplacements) ou de Soyaux-Angoulême et Carcassonne. Mais rangeons maintenant les calculettes et place au terrain.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?