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Pro D2 - Pour Aurillac, rien n’est acquis !

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Aurillac se doit de gagner leur match s'ils souhaitent encore se maintenir
    Aurillac se doit de gagner leur match s'ils souhaitent encore se maintenir Icon Sport - Icon Sport
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Écarté désormais de la course à la qualification, le Stade aurillacois doit encore gagner un match… pour être sûr de se maintenir.

Si certains pensaient que la saison était terminée, alors il faut qu’ils revoient leur copie. Dans la course à la qualification durant près de cinq mois, le Stade aurillacois doit désormais regarder dans le rétroviseur. Qui l’eut cru ! Bien sûr qu’il n’y a pas encore péril en la demeure à seulement quatre journées de la fin. Il suffit d’une seule victoire à Aurillac pour être tranquille, mais comment l’être quand se présentent Oyonnax, Agen, Provence Rugby et Biarritz.

Comme la saison dernière, le Stade aurillacois n’aura pas réussi la bascule, celle qui lui aurait permis de jouer dans la cour des grands. Après tant d’espoirs sur la fin de l’année 2022, 2023 aura été sans pitié. Tout d’abord deux échecs à la maison, face à Mont-de-Marsan et Grenoble, puis la confirmation qu’à l’extérieur ce n’est pas encore cela, malgré trois victoires cette saison (Soyaux-Angoulême, Rouen, Massy).

La défaite à Montauban est peut-être le reflet de cette saison. Un Aurillac dans les clous durant une heure, sans être particulièrement flamboyant, juste propre pour rester au contact, mais pas assez constant, physiquement ou mentalement, pour aller au bout. Cette petite minute où tout bascule et plutôt que de revenir à 20 à 18, on passe à un 23 à 15, sans parler de cet essai encaissé après une relance de soixante mètres… et trop de plaquages manqués.

«J’espère que nous aurons de l’orgueil»

Les approximations, les fameux détails qui font la différence, qui font mal, très mal. Certes, Aurillac vient d’enchaîner son neuvième match et doit préparer le dixième. Mais la réalité comptable est implacable. Grenoble était dans la même situation, avec «seulement» quatre points d’avance fin janvier. Dans le même temps, soit neuf matchs, les Isérois ont pris trente-deux points, Aurillac dix-huit !

Pour autant, rien ne sert de se torturer l’esprit. La fatigue physique et psychologique est là. Il faut composer avec et commencer à travailler pour l’avenir. Là, les Cantaliens ont une magnifique occasion avec la réception des Aindinois qui concassent tout sur leur passage cette année. De l’enthousiasme et de la vitesse cette semaine pour accueillir le leader et lui donner plus que du fil à retordre. «J’espère que nous aurons de l’orgueil, la garde haute et se battre encore pour ce maillot», annonce Roméo Gontineac, tant pour ceux qui vont rester que ceux qui vont partir. Et comme nous l’expliquions plus tôt, la saison n’est pas encore terminée et Aurillac doit obligatoirement gagner encore un match. «Quand, sur la fin de saison, tu reçois que le haut du tableau, cela ne doit être que du bonheur. Il faut prendre du plaisir, tout en se mesurant avec les meilleurs», estime le technicien aurillacois, "mais on n’est pas encore sorti de l’auberge» !

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