Nationale 2 - Dijon veut passer la troisième

Jamais deux sans trois ? Tout le monde l’espère du côté de la Bourgogne ! Après ses deux succès à domicile contre La Seyne-sur-Mer (28-18) et Rumilly (22-17), Dijon enchaîne une troisième réception consécutive, dimanche, en match en retard contre le Stade métropolitain. Un succès est obligatoire dans l’optique du maintien, avant un dernier voyage à Mâcon, qui pourrait envoyer un deuxième club bourguignon en Fédérale 1, après la relégation, déjà actée, de Beaune. Pour mettre toutes les chances de son côté, le club a lancé une opération «portes ouvertes», pas en défense évidemment, mais au stade, pour bénéficier du soutien populaire le plus large possible pour engranger un précieux succès. La tâche ne sera aisée. Le Stade métropolitain doit de son côté l’emporter pour figurer à l’une des deux premières places. Ce classement lui permettrait d’éviter un match de barrages à haut risque, disputé dans la foulée de la dernière journée de championnat, et qui serait le cinquième match consécutif de l’équipe rhodanienne…

un adversaire redoutable à l’extérieur

Surtout, l’équipe drivée par Julien Lestang et Pascal Peyron a l’habitude de prendre ses aises à l’extérieur. Victorieuse dimanche dernier à Bédarrides, dernière équipe invaincue sur sa pelouse, elle présente le meilleur bilan à l’extérieur (vingt-et-un points, à égalité avec Mâcon), et le plus grand nombre de victoires (cinq, en dix voyages). Au match aller (3-32), les Dijonnais avaient concédé leur plus large défaite de la saison. Bref, les raisons de craindre son adversaire ne manquent pas dans les rangs bourguignons. «Nous avions pris là-bas une leçon de pragmatisme et d’efficacité, rappelle le manager, Christophe Kohler. Nous craignons tout dans cette équipe. Elle est très en place. Elle est capable de jouer, d’occuper le terrain, et elle s’appuie sur une touche efficace. Elle a connu peu de passages à vide cette saison et a retrouvé des certitudes depuis le mois de février. Je ne m’attends pas à ce qu’elle vienne la fleur au fusil.»

Heureusement, après un début d’année très difficile, les Dijonnais ont retrouvé des couleurs, en essayent de simplifier leur jeu. «Nous avons axé notre jeu sur des éléments qui nous manquaient, avons mis plus de simplicité dans le jeu au pied. Les priorités sont de mettre la pression sur l’adversaire, de remporter les duels, d’avancer avec le ballon.»

Ces ingrédients ont permis aux Dijonnais de garder le contact avec ses concurrents directs, malgré une fin de match difficile contre Rumilly. Gageons qu’il signerait pour un succès, même douloureux, dimanche après-midi.