Abonnés

Portrait - Egiziano (Stade Niçois), la vie devant lui

Par Jean-Christophe Leclaire
  • Egiziano, la vie devant lui
    Egiziano, la vie devant lui DDM - DDM
Publié le
Partager :

Clément Egiziano - Centre de Nice Arrivé en janvier, l’ancien espoir de Toulon est le rayon de soleil du Stade Niçois.

Depuis samedi dernier tourne en boucle, sur les réseaux sociaux, cet incroyable slalom de soixante mètres face à Cognac-Saint-Jean-Jean-d’Angély où il a fait passer les défenseurs charentais pour des vulgaires piquets de slalom, déstabilisés par sa détermination et la vitesse de ses appuis. «J’ai vu que c’était ouvert, je cours un peu en travers, je raffûte, premier crochet intérieur puis deuxième et je file dans l’en-but», témoigne, tout sourire, Clément Egiziano. Depuis trois mois qu’il a trouvé ses marques (il est arrivé à Nice début janvier), le jeune ailier du Stade (21 ans) s’est fait une spécialité de ce genre de performance qui allie vitesse et puissance.

Avant cela, en manque de temps de jeu chez les espoirs de Toulon, Clément Egiziano voyait sa jeune carrière freinée par des blessures récurrentes aux ischio-jambiers. «Avec mon agent, je cherchais une porte de sortie», confirme le néo-Maralpin. C’est du côté des Arboras qu’il trouvera refuge ou sa polyvalence et sa mentalité feront écho auprès de son entraîneur Alexandre Compan.

Son intégration a été parfaite et il est devenu rapidement un titulaire indiscutable au sein du XV rouge et noir. Seul ombre au tableau, le plaquage dangereux sur Trotta face à Tarbes qui lui a valu carton rouge et deux semaines de suspension. «J’adore défendre et sur ce plaquage, j’ai tout donné !» confirme Clément. Depuis lors, ses qualités ont explosé en plein jour et son doublé face à l’UCS lui a redonné l’envie d’aller encore plus loin.

En fin de contrat en juin

Dès son plus jeune âge, Clément Egiziano a connu le haut niveau avec son lot de réussite et d’échec. En octobre 2020, en pleine période covid, il affronte Toulouse en Top 14 dans un stade vide et marque un essai qui fait revenir Toulon dans la partie (défaite 30-19). «Un des plus beaux jours de ma vie», s’exclame-t-il pour ce joueur pur produit du bassin toulonnais, éduqué au rugby entre Six-Fours et La Seyne-sur-Mer. Si l’arrivée de Franck Azéma au RCT a un peu brouillé les cartes, il revit à Nice, à une heure et demi de chez lui. «Je suis passé des bois de Six-Fours à la circulation dense de la Promenade des Anglais mais ça me plaît.»

Son contrat se terminera en juin. Chassé par Carcassonne, il aspire à voir plus haut. Son ambition ne se limitera pas à la seule Côte d’Azur. «Pour sa passion, il faut savoir faire des sacrifices», conclut le Varois de cœur.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?