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Pro D2 - Aurillac ou l’art de se faire peur

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Marc Palmier (Aurillac).
    Marc Palmier (Aurillac). Icon Sport
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Le Stade aurillacois a fait tomber le leader Oyonnax, notamment après une première demi-heure quasi parfaite.

Forcément, quand on reçoit le grand patron 2022-2023 de la Pro D2, cela a de quoi effrayer. Pourtant, les Cantaliens ont fait ce qu’il fallait pour se rendre le match un poil plus facile… avant de laisser les Oyomen recoller au score et même prendre l’avantage.

"On se fait peur et à nous de travailler sur ces points-là, exprimait Marc Palmier. C’est vrai que sur des actions, on pourrait limiter le feu que l’on arrive à se mettre tout seul", à l’image du premier essai d’Enzo Reybier, intenable vendredi soir, qui arrache le ballon à Christa Powell et fait la nique au dernier rideau défensif local.

Pour autant, le match n’est pas totalement en demi-teinte, "car on a mis énormément d’engagement durant 80 minutes. On avait à cœur de faire un gros et de donner au public qui vient une bonne dose de sourire en envoyant du jeu. Je pense que c’est chose faite, on s’est bien déplacés… et on est bien crevés", souriait le demi d’ouverture du Stade.

Il est vrai qu’avec le retour du soleil et un Jean-Alric mieux garni que d’habitude, Aurillac a envoyé du jeu en déplaçant le ballon et touché les extérieurs, surtout en première période. Sur le second acte, cela a été un peu moins vrai avec un Oyonnax plus discipliné, plus précis et plus percutant.

"Un esprit de guerrier"

Cela a d’ailleurs laissé un goût amer à Jo El Abd après la sirène. "Ce soir, on avait treize joueurs issus de notre centre de formation et onze sur le terrain qui ont fini le match. Alors il y a une part de fierté de ce point de vue là, mais aussi de la frustration car on pouvait marquer encore plus de points avec des décisions qui auraient pu aller pour nous."

Pour être tout à fait honnête, le staff d’Oyonnax a parfaitement fait le boulot toute la rencontre auprès du corps arbitral, donc pas trop à plaindre de ce côté-là. En revanche, il est vrai qu’à la fin, la jeunesse aindinoise a donné des sueurs froides aux Cantaliens qui ont une nouvelle fois dû faire preuve d’une immense solidarité. "C’est dur à vivre, pour nous comme pour les joueurs, sur ces instants où tout peut basculer. Mais quand tu gagnes, cela veut dire que tu as encore des bons joueurs avec un esprit de guerrier, qui ne lâchent rien, qui gagnent à chaque fois le bras de fer", expliquait Roméo Gontineac. Effectivement, Aurillac n’a pas flanché, même quand Oyo est passé devant à la 52e. Le Stade doit encore rectifier son attitude, son replacement sur les turn-overs qui lui ont coûté deux essais et remis Oyonnax dans le match. "Il y a encore des petits réglages à faire et c’est ça qui fait le suspense jusqu’à la fin", d’autant qu’Aurillac évolue à 14 sur les dernières minutes. "Je ne sais pas ce soir si on est monté au classement ou si on est à la même place, mais ce soir on a gagné et c’est ça le plus important", concluait l’entraîneur cantalien.

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