Pro D2 - Vannes, le tarif maison
Et de six ! Mais une victoire sur Soyaux qui n’a pas toujours respiré la facilité. Seule la seconde période aura valeur de référence dans un match que les angoumoisins ont su cadenasser dans le premier acte.
Sept essais dernièrement contre Rouen, six à Béziers, et à nouveau cinq vendredi soir devant Soyaux-Angoulême. Difficile de faire mieux actuellement et depuis l’avènement de l’année 2023, Vannes, par ses résultats, est et reste la meilleure équipe de Pro D2. Un bilan certes flatteur qui ne masque toutefois pas toutes les scories. Ainsi ce vendredi, il fallut attendre la demi-heure de jeu passée pour le premier essai des Bretons (32e) et un second dans le temps additionnel de la période initiale, pour rétablir la balance des deux essais visiteurs. Jusqu’alors, en effet, le RC Vannes, certes généreux dans les intentions, s’était montré gêné aux entournures, dans un jeu parfois confus ponctué de trop nombreuses maladresses. Deux touches perdues, quatre situations en zones de marque (9e, 17e, 28e, 36e) et huit coups de sifflet de Mme Groizeleau ! Trop, beaucoup trop.
Vannes prend le large
Le score de parité (14-14) à la pause restait donc globalement le reflet d’une première mi-temps où les intentions vannetaises furent annihilées par une défense charentaise sans faille. Seulement, deux cartons (Texier, Barka 40e) précipitèrent la chute des visiteurs. "Nous avons pris 21 points en infériorité numérique. C’est dur" confessait Vincent Etcheto. "Notre entame a été efficace, et même si nous avons globalement bien défendu sur les ballons portés de Vannes, défensivement, nous avons laissé Vannes dans l’avancée et nous n’avons pas été assez efficaces dans les zones de ruck. Ce match me laisse des regrets, notamment de ne pas avoir été plus précis dans les zones de marque, mais m’a apporté aussi des satisfactions", ajoutait ce dernier. Pour Ben Botica pour sa première apparition dans ce collectif, "l’équipe aura manqué de précision dans ses attaques. Au final nous sommes un peu frustrés".
Dès les premières minutes de la seconde période, la rencontre ne pouvait que basculer. À 13 contre 13, les visiteurs pliaient sur un premier essai de Pedemonte (42e), sur celui de Duplenne (50e) en bout de ligne et, alors que le match était "bâché", sur un troisième de Leafa (75e). En possession dès lors d’un bonus offensif que les Bretons surent aller chercher au courage et avec abnégation, le dernier essai de Texier dans le temps additionnel les en priva. Au regard de l’ensemble de son œuvre, cette équipe de Soyaux ne l’avait pas volé. Puisse alors ce point laissé à l’histoire ne soit pas celui qui va manquer aux Vannetais à l’heure des comptes de fin de saison.
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