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Pro D2 - Béziers : Tergiversations à Raoul-Barrière

Par Rémy Rugiero.
  • La citadelle des Biterrois n’est plus imprenable depuis deux saisons. Défaits à six reprises dans leur antre, Victor Dreuille et ses coéquipiers vont essayer de terminer en beauté leur exercice.
    La citadelle des Biterrois n’est plus imprenable depuis deux saisons. Défaits à six reprises dans leur antre, Victor Dreuille et ses coéquipiers vont essayer de terminer en beauté leur exercice. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Capables de se sublimer à l’extérieur, les Biterrois éprouvent de nombreuses difficultés cette saison dans leur antre. Une oscillation difficile à cerner.

Si les Héraultais manqueront le wagon des qualifiables à la fin de la saison, ils dégoteraient certainement des réponses dans leurs résultats mitigés à domicile. Flanquée du quinzième bilan provisoire, l’ASBH a laissé traîner trop de points pour tutoyer finalement autre chose que l’actuel ventre mou du classement. Les raisons sont multiples, les atermoiements aperçus dans les moments clés ont fleuri et auront contribué à cette frustration. Victor Dreuille, le demi d’ouverture tente une explication : « Dur d’analyser les origines de ces défaillances, on a un public qui nous pousse beaucoup pourtant. Si j’enlève la défaite de Vannes qui fut sévère, à chaque fois, ce n’est pas passé loin. Le jour où nous serons plus tueurs dans notre jeu, on parviendra à asseoir une certaine autorité. » *

Pas évident pour une formation résolument tournée vers l’offensive, portée par des profils appréciant les largeurs et une jeunesse qui s’est exprimée indiscutablement. Certainement une piste d’amélioration pour la suite, il rajoute : « Dos au mur, on s’est souvent révoltés. Après une valse à la maison, comme à Biarritz et ailleurs cette saison, on a réagi. Faut vraiment travailler ce registre pour la suite. »
 

Compensation à l’extérieur

Car au-delà de l’aspect brut comptable, les Rouge et Bleu rayonnent souvent loin de leurs bases (cinq succès, deuxième attaque pour les essais). Une contradiction qui permet de mesurer des capacités certaines pour parvenir à s’affranchir comme le souligne Clément Bitz, le deuxième ligne de l’ASBH : « Aujourd’hui, ce championnat confère graduellement des embûches, tant le niveau s’élève. Nous voulions que notre stade soit considéré comme une citadelle imprenable, mais depuis quasiment deux saisons, nos deuxièmes périodes plombent fréquemment nos objectifs. Et ça laisse relativement songeur par rapport à certaines prestations que l’on réalise lors de nos déplacements. Quand on fait le compte des situations à notre avantage, qu’on laisse filer entre nos doigts, au final nous n’avons pas encore mérité mieux. » Comme conséquence, après un passage douloureux vite redressé à la fin de l’Automne, où joueurs et staff ont signé l’union sacrée, les Biterrois ont soufflé le chaud et le froid jusqu’à s’approcher des places lucratives. En vain, malgré quelques coups d’éclat à Biarritz donc, mais aussi à Aix, Montauban et Agen qui ne furent pas suffisants.
 

Conclusion et hommage

La fin se précise et la compétition touche quasiment à son terme, en tout cas pour les joueurs de l’Orb. Deux réceptions (Massy et Agen) pour un voyage (Rouen) et une envie de soigner les chiffres ainsi que la sortie de nombreux joueurs ayant décidé de prendre leur retraite ou de partir vers d’autres cieux. Et ils seront nombreux, ce qui marque assurément un véritable tournant sportif dans le club. Une situation qu’il faut aussi gérer, en rassurant les premiers concernés ainsi que les supporters. Pierre Caillet raconte : « On apprend encore et toujours. Ce vécu doit permettre au groupe de progresser. Il faut aller chercher cette étincelle dans les matchs importants, que les postes clés amènent des choses. Cette expérience commune est importante, mais il faut parfois franchir des paliers et ce groupe est doté de talents pour y parvenir et remercier aussi ceux qui nous quittent. » Entre désir et réalité, les Rouge et Bleu recevront des Massicois déjà relégués. Un match à remporter pour grappiller des places, mais surtout pour envoyer un signal que le message est bel et bien passé pour les futures échéances.
 

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