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Top 14 - Brive, des signaux pour un destin ?

Par Jérémy Fadat
  • Patrice Collazo et les Brivistes ont encore un infime espoir de maintien mais ils doivent désormais réussir un sans faute.
    Patrice Collazo et les Brivistes ont encore un infime espoir de maintien mais ils doivent désormais réussir un sans faute. MIDI OLYMPIQUE - PATRICK DEREWIANY
Publié le Mis à jour
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Si la relégation se fait de plus en plus probable, les dirigeants ont multiplié les actes rassurants pour l’avenir du club. Avec l’espoir d’une rébellion immédiate sur le terrain…

La situation ne peut être plus claire : à cinq journées du terme de la phase régulière, dont la dernière se jouera à… Toulouse, Brive possède neuf points de retard sur la treizième place, occupée par Perpignan et synonyme de barrage à disputer contre le finaliste de Pro D2. Autant dire que, pour sauver sa position dans l’élite, la lanterne rouge de Top 14 doit espérer un petit (ou gros) miracle aujourd’hui. Mais, chacun connaît le dicton, tant qu’il y a de la vie… Déjà, il s’agit d’assumer la réalité pour se donner une chance de la bousculer. Voilà pourquoi le président Simon Gillham n’a pas cherché, cette semaine sur les ondes de France Bleu Limousin, à masquer les choses à l’heure d’évoquer une possible relégation à l’étage inférieur dans un mois et demi et d’assurer que les grands partenaires économiques engagés le resteront.

Bref, que le projet global dépasse largement le classement actuel : « Il y a un voyant au rouge, c’est l’équipe première. […] Il y a des hauts et des bas. En ce moment, on est dans le dur mais il faut se serrer. Il ne faut pas trop s’emballer quand on gagne, et ne jamais trop se détruire quand on perd. » Forcément, ces mots ont une vraie résonance au vu des résultats récents. Gillham cherche à rassurer sur la pérennité du club (« l’équipe sera compétitive la saison prochaine, quoi qu’il arrive », dit-il) mais appelle à la cohésion pour initier une ultime révolte sur le terrain.

Ferté prolongé, Moriarty arrivé

Il n’est pas non plus anodin d’avoir vu les dirigeants corréziens profiter de l’intermède « européen » (le CABCL a été éliminé en huitième de finale de Challenge Cup aux Scarlets il y a deux semaines) pour envoyer des signaux positifs. D’abord, la prolongation de jeunes talents, dont celle de la pépite Mathis Ferté (19 ans) à qui tous les gros calibres faisaient les yeux doux et qui est engagé jusqu’en 2026. Puis, la signature marquante du troisième ligne international gallois Ross Moriarty (28 ans ; 54 sélections), débarqué avec effet immédiat au Stadium de Brive en tant que joker médical mais qui basculera automatiquement sur un contrat classique jusqu’en 2025. Un énorme coup sur le marché, lequel devrait aider à calmer une frange de supporters inquiets pour l’avenir à court et moyen terme des Noir et Blanc.

Mais suffisant pour favoriser l’union sacrée ? En tout cas, c’est le genre d’étincelles susceptibles de raviver la flamme, aussi mince soit-elle. Parce que les Brivistes savent aussi que chaque week-end sera dorénavant vital pour continuer à espérer un improbable maintien. Qui plus est à domicile, comme celui de ce samedi face à une équipe parisienne en perte de vitesse, alors que l’Usap se déplacera à Toulon. Alors, on rêve ?

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