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Top 14 - La Rochelle à l’épreuve des doublures

Par Romain Asselin
  • Le dauphin du Top 14 peut assurer un billet direct à la qualification. Pour cela Remi Bourdeau et ses coéquipiers doivent vaincre Bayonne à Deflandre.
    Le dauphin du Top 14 peut assurer un billet direct à la qualification. Pour cela Remi Bourdeau et ses coéquipiers doivent vaincre Bayonne à Deflandre. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Si le calendrier est propice à asseoir sa place dans le dernier carré du Top 14, le club maritime doit aussi intégrer la préparation de sa demi-finale européenne. Aux seconds couteaux d’entretenir la dynamique.

Des problèmes de riche. Que bon nombre de concurrents lui envient mais qui nécessitent une gestion encore plus fine des évènements. Deuxième de son championnat domestique et qualifié pour une troisième demi-finale de Champions Cup consécutive, après sa victoire face aux Saracens dimanche dernier (24-10), le Stade rochelais est clairement dans les clous de son objectif doublé. À ceci près que son pécule en Top 14 - cinq points d’avance sur Paris, troisième, six sur Lyon, quatrième - n’ouvre que peu le droit à la relâche pour un club qui veut à tout prix s’affranchir de l’obstacle nommé « barrage ». D’où ce savant équilibre à trouver à l’heure de cette double réception programmée à Deflandre avant la demie européenne : composer sans gaspiller. Face à Bayonne ce samedi puis Clermont une semaine plus tard, le dauphin du Stade toulousain sait que la fenêtre de tir est idéale pour quasiment s’assurer l’un des deux billets directement qualificatifs pour le dernier carré.

Mais qu’il doit aussi préserver certaines de ses forces vives pour le dimanche 30 avril et ce duel face à Exeter au Matmut Atlantique. Entre pépins physiques (Skelton, Bourgarit), congés obligatoires (Alldritt) et autres cadres à faire souffler, les doublures et joueurs moins ou peu utilisés vont donc avoir leur mot à dire. On pense là, liste non exhaustive, aux Picquette, Reus, Hatherell, Lagrange, Aouf, Le Bail, Alonso Muñoz. Aux frères Boudehent, aussi. Sans oublier ceux de retour de blessure comme Leyds, Haddad, Paiva et Bourdeau qui n’ont pas fait une croix sur l’échéance continentale. « Il faut prendre de la confiance sur les deux réceptions si l’on veut être sereins pour la demie », soulignait Reda Wardi, dimanche dernier.

Les hors groupe du quart sont en forme

Si le capital confiance semble gonflé à bloc - La Rochelle reste sur six victoires de rang, sa meilleure série depuis fin 2018 toutes compétitions confondues (8) -, charge au groupe remanié de ne pas le dilapider comme ce pu être le cas lors de la première moitié de saison. Les seconds couteaux sont-ils désormais parfaitement aiguisés ? De ce qu’il a pu constater la veille du quart de finale de Champions Cup, Romain Carmignani n’en doute pas une seconde. « On avait quinze joueurs hors groupe à l’entraînement, ils ont fait une séance énorme, salue l’entraîneur des avants. L’équipe performe parce qu’on a quinze mecs à côté qui bossent très fort. » « Mon cheval de bataille, c’est que La Rochelle gagne les deux trophées. Pour ça, tu es obligé d’avoir une équipe complète où les remplaçants et ceux qui ne jouent pas sont plus « importants » que tes titulaires, nous glissait en début d’année le responsable de la préparation physique du club Philippe Gardent. On sait qu’ils vont avoir un rôle beaucoup plus important dans le futur mais on ne sait jamais quand. » Maintenant, non ?

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