Biarritz n’y arrive plus et continue de s’enfoncer

C’est peu dire que la fin de saison du Biarritz olympique s’apparente à un long chemin de croix. Écarté de la course à la phase finale après la claque reçue face à Béziers la semaine passée (17-42), miné par une vingtaine de blessés, le BO a encore perdu vendredi soir à Angoulême, où il a concédé sa cinquième défaite d’affilée. Un peu plus tôt dans la semaine, le directeur sportif du club basque, Matthew Clarkin, avait estimé que malgré les blessures, son équipe "pouvait être compétitive". L’entraîneur des avants, Shaun Sowerby, avait demandé à ce que ses joueurs fassent preuve "d’orgueil personnel et collectif".

À Chanzy, on a vu une formation basque plus déterminée qu’elle ne l’avait été sept jours plus tôt contre Béziers. Elle s’est battue jusqu’au bout, avec ses armes, et a plutôt bien défendu sa ligne. Mais sa touche en seconde période lui a coûté très cher, elle a encore perdu et dans ce sport, montrer un visage combatif est une chose, mais on ne retient, à la fin, que le résultat. "On va se contenter, déjà, de cet effort et du fait qu’on a restauré un petit peu la fierté", a déclaré Shaun Sowerby au micro de nos confrères de France Bleu Pays basque après la partie.

Un rythme de relégable sur la phase retour

Depuis le début de la phase retour, le BOPB n’a pris que dix-huit points au classement. Biarritz affiche donc les mêmes standards que Massy (16e), alors que Carcassonne (20 points), Montauban (26) et Soyaux (27), font mieux. Guy Millar et ses partenaires, sur la seconde partie de championnat, carburent au rythme d’une équipe de fond de classement, bien loin des ambitions initiales de ce groupe. Biarritz n’y arrive plus, continue de s’enfoncer et ne parvient pas à retrouver l’étincelle, qui lui permettrait de regoûter à la victoire.

Sur les deux dernières journées de ce championnat, et comme ça avait été le cas face à Soyaux, il sera encore question d’honneur et de fierté dans les rangs rouge et blanc, mais de toute évidence, du côté d’Aguiléra, les Biarrots n’ont qu’une hâte. Vite, que cette saison se termine.