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Pro D2 - Massy l'emporte pour l'honneur sur la pelouse de Béziers

Par Rémy Rugiero
  • Ce week-end, Massy s'est imposé à Béziers pour le compte de la 28e journée de Pro D2.
    Ce week-end, Massy s'est imposé à Béziers pour le compte de la 28e journée de Pro D2. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Les Massicois ont donné une véritable leçon de rugby aux Biterrois. Dans tous les secteurs, mais surtout dans l’investissement collectif pour s’offrir une victoire au panache.

Parfois, l’Ovalie vous ramène à une dure réalité. Celle du brut de décoffrage et du peu de place laissée à l’approximation. Le sursaut de Béziers à Biarritz fut éphémère. Et Massy s’est engouffré dans un rugby pétillant, peu importe les fâcheuses conditions climatiques face à des joueurs locaux embués dans leur rugby. Andrew Chauveau et les siens n’ont jamais hésité, ils ont surtout créé les conditions requises d’un gain net et sans bavure, y compris quand à 13 contre 15 dans les dernières minutes, il fallait tenir la ligne pour rafler une mise honorifique. Thomas Rozière, l’ailier virevoltant du RCME auteur d’un doublé plein de fougue, relate l’ambiance : « Cela montre l’état d’esprit du groupe. La saison fut dure et cela récompense tout de même le travail de tous. On apprivoisé les éléments et on a montré du caractère pour ne rien lâcher. »

Béziers, des questions

Sans pavoiser, mais dans l’appréciation du moment, les Essonniens ont frappé juste, démontrant face aux Biterrois, des aspects tactiques à leur avantage, il poursuit : « On prend surtout le score rapidement. Avec le vent, on savait qu’on ne devait pas rater notre premier acte. Et s’ils sont revenus dans la partie, chacun d’entre nous à donner son meilleur pour tenir le match et repartir avec le sourire. » L’atmosphère était tout autre pour les joueurs du bord de l’Orb. Une soirée aux airs d’habitude, tant la nébulosité des Rouge et Bleu dans la gestion et l’appropriation des débats fut sommaire. Jean-Victor Goillot, le demi de mêlée de l’ASBH pestait : « La colère est immense. Quand tu prends dans la tronche deux essais d’entrée de jeu, ce n’était pas très bien parti. On se réveille trop tard de toute façon. Mais les maladresses se sont multipliées de notre côté et on se tire tout seul une balle dans le pied. »

Et une fin de rencontre gâchée par une fébrilité remarquable pour un duel censé être sans pression. Un syndrome Raoul-Barrière prendrait forme qu’on s’y méprendrait. Outre ces soubresauts identifiés et connus, plusieurs interrogations planent dans les coulisses et n’aident pas particulièrement à la sérénité. Si les premières prolongations sont signées, le manque de visibilité pour d’autres est un vecteur d’incertitude. Les prochaines semaines seront décisives car le malaise pourrait être plus profond qu’on ne le perçoit et certaines clarifications seront nécessaires. En attendant, si Massy quittera le championnat de Pro D2 prochainement, peu importe l’avenir, ils ont contribué une fois de plus à leur noble réputation.

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