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Pro D2 - Vannes sur son trente-et-un face à Carcassonne

Par Didier Navarre
  • La joie des Vannetais à la fin du match sous le regard dépités des Carcassonnais. Le RCV,mené à la pause, a privé l’USC du bonuf défensif en inscrivant un essai dans les derniers instants du match.
    La joie des Vannetais à la fin du match sous le regard dépités des Carcassonnais. Le RCV,mené à la pause, a privé l’USC du bonuf défensif en inscrivant un essai dans les derniers instants du match. - Stéphanie Biscaye
Publié le Mis à jour
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Vannes a aligné une septième victoire consécutive à Albert-Domec et entretient l’espoir de disputer un barrage à domicile. Pour Carcassonne, son avenir en Pro D2 se jouera à Montauban.

« On a joué ce soir la meilleure équipe du championnat », ces propos flatteurs sont de Christian Labit, le manager carcassonnais. Vendredi soir, Carcassonne a certes rivalisé avec Vannes, il a mené à la pause (16-14), mais en seconde période, l’USC s’est effacé face à un visiteur breton très pragmatique, confiant après sa série de six victoires consécutives. Après la quarantième minute, le RCV a tout de même tiré profit des sorties prématurées du leader de jeu audois, Samuel Marques (18e) et du droitier Soso Bekoshvili (23e).

Dans ce second acte, l’équipe du capitaine Gorrissen a montré un certain pragmatisme tactique malgré le désavantage du vent et des pluies intermittentes. « On s’était préparés à évoluer dans ces conditions climatiques, précise le technicien vannetais, Jean-Noel Spitzer. Après une première mi-temps ou Carcassonne nous a posés des problèmes, on a rectifié le tir à la pause. On a demandé un plus grand investissement défensif, évité de libérer les ballons au pied, la stratégie était de porter et remonter le ballon. J’en remercie les joueurs d’avoir parfaitement respecté les consignes. Ce soir, ce n’est pas vraiment une victoire anodine face à une belle équipe de Carcassonne. » Vannes marche actuellement sur l’eau. Et après ce septième succès consécutif, le RCV peut sérieusement envisager de disputer le barrage à domicile. « On souhaite l’offrir à nos supporters. En janvier et février quand nous étions au creux de la vague, ils étaient là pour nous soutenir. » On a bien compris, le 28 avril lors de la réception de Colomiers, le RCV compte passer la huitième. À la Rabine, il pourra compter sur le « seizième homme ».

Carcassonne, une finale à Sapiac

Pour la sixième fois de la saison, l’USC est retournée aux vestiaires la tête basse. Après Grenoble (14-23), Colomiers (9-21), Vannes a privé les Carcassonnais du bonus défensif. C’est certainement la défaite de trop celle qui maintient l’USC à la quinzième place celle du premier relégable. À deux tours de l’arrivée, elle compte quatre longueurs de retard sur Montauban. Ironie du sort, les deux équipes vont se retrouver le 28 avril à Sapiac. « On va jouer la finale à Montauban, une vraie finale à Sapiac. C’est simple, le vainqueur sera toujours en vie, l’autre ira en Nationale, ajoute Christian Labit. C’est notre dernier joker. Ce soir, nous en avons brûlé un, nous avons près de deux semaines pour préparer ce rendez-vous. Ce week-end, on se lave la tête. Ensuite, on part en mission pour sauver le club. »

Rendez-vous le 28 avril en attendant, l’USC doit se refaire une santé psychologique. Et aussi, une santé physique. Sorti prématurément à la 18e minute souffrant d’une déchirure au mollet droit, Sam Marques espère être rétabli pour ce match au sommet. Pour ce match capital, on n’imagine pas l’USC privée de son leader de jeu.

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