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Top 14 - Après Lens, l’UBB est assommée

Par Marc Duzan
  • Malgré une performance encourageante, l’UBB fut trop fébrile en fin de match pour quitter le Nord victorieuse. Se relèvera-t-elle de cette nouvelle gifle ?
    Malgré une performance encourageante, l’UBB fut trop fébrile en fin de match pour quitter le Nord victorieuse. Se relèvera-t-elle de cette nouvelle gifle ? Icon Sport - Icon Sport
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Malgré une performance encourageante, l’UBB fut trop fébrile en fin de match pour quitter le Nord victorieuse. Se relèvera-t-elle de cette nouvelle gifle ?

Comment l’Union Bordeaux-Bègles a-t-elle pu perdre cette rencontre sur le gong ? Et pourquoi l’UBB a-t-elle soudainement perdu le fil d’un match qu’elle avait jusque-là plutôt bien maîtrisé ? Après la rencontre, les protagonistes avaient toutes les peines du monde à répondre à ces interrogations fondamentales et, trois semaines après avoir mordu la poussière face au Stade rochelais (6-36), Maxime Lucu ne cachait pas son désarroi. « On a déployé beaucoup plus de jeu que contre La Rochelle mais nous nous sommes fait percer beaucoup trop souvent par notre adversaire du jour : à force de les laisser jouer, à force de mal négocier nos sorties de camp, les Racingmen ont eu des opportunités et les ont concrétisées. Il faudra corriger ça au plus vite. »

À quatre journées de la fin de la phase régulière, cette équipe sortant de deux revers significatifs peut-elle néanmoins finir en boulet de canon et arracher sa qualification au forceps ? Difficile à dire, tant les Bordelo-Béglais, conscients d’avoir laissé échapper dans le Nord quatre points précieux, sinon vitaux, semblaient désemparés au coup de sifflet final : « Il y a beaucoup de tristesse, poursuivait Maxime Lucu. Ça fait trois semaines qu’on galère un peu, trois semaines qu’on se fait taper dessus, trois semaines qu’on s’entraîne comme des dingues… Perdre comme ça après avoir réalisé tant d’efforts, c’est vraiment dur. Il sera, je pense, très difficile d’avaler cette défaite. » Au soutien de son demi de mêlée, Clément Maynadier appuyait : « Mentalement, nos deux dernières défaites n’ont pourtant rien en commun. Contre La Rochelle, on en avait pris trente devant 40 000 personnes. À Lens, nous avons fait le match quasi parfait avant de nous mettre en difficultés tous seuls. J’ai la rage : ce match, ça fait vraiment c… de le perdre. »

Une réaction face au Lou

Dominateurs dans le combat collectif et sur la quasi-totalité des duels, les coéquipiers de Jefferson Poirot doivent donc avoir en tête qu’entre leurs deux dernières sorties, demeure un monde. Ils doivent aussi prendre conscience qu’en l’absence de Matthieu Jalibert et Zack Holmes (lire ci-contre), ils tiennent en la personne de Maxime Lucu un demi d’ouverture indéniablement talentueux et capable, ce week-end, de gérer au mieux le choc face au Lou. « Le point de bonus défensif de Lens nous laisse néanmoins en vie, poursuivait l’intéressé samedi soir. Et pour préparer au mieux notre prochain match contre Lyon, il ne faut pas oublier que nous devons une revanche à nos supporters. » Dans les entrailles du stade, Maynadier concluait ainsi : « Maintenant, il y a une fin de championnat passionnante à vivre. Il reste quatre matchs et nous avons le devoir de lancer le sprint plus tôt que certains. Mais ce groupe a toujours su rebondir. Nous avons du caractère et le montrerons ce week-end. » Dans le cas contraire, les Bordelo-Béglais devraient probablement se résoudre à quitter la saison par la petite porte avec, en tête, l’idée déplaisante que l’éviction de Christophe Urios n’aura finalement pas changé grand-chose… 

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