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Top 14 - Paris, bête noire du grand Toulouse…

Par Marc DUZAN
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Aucune autre équipe du continent ne possède un bilan aussi flatteur que celui que présente le Stade français face à Toulouse, depuis trois ans…

Il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages : depuis dix ans, le Clasico Paris - Toulouse qui mettait jadis notre petit monde à feu et à sang a incontestablement perdu de sa saveur. De toute évidence, la guerre froide qui régnait au début des années 2000 entre les dirigeants des deux clubs (Guy Novès et René Bouscatel d’un côté, Fabien Galthié et Max Guazzini de l’autre) a aujourd’hui laissé place à une entente cordiale, le DG du Stade français Thomas Lombard entretenant par exemple des relations fort amicales avec Didier Lacroix, son homologue de la ville rose. Si les duels entre capitale et capitole sont donc moins saignants qu’ils ne l’étaient, on persiste néanmoins à penser que le choc de ce week-end mérite néanmoins son qualificatif d’« affiche  parce qu’il porte en lui un contexte auquel le grand public ne prête guère attention mais qui, à l’intérieur des deux entités, fait causer : depuis trois ans, ce Stade français en reconstruction et dont le dernier titre majeur remonte à huit longues années présente donc un bilan largement positif face à ce que l’on considère aujourd’hui comme le plus grand club de rugby au monde (le Leinster est une franchise et non un club, que je sache…).

Ainsi, sur les six derniers matchs ayant opposé Paris et Toulouse depuis l’hiver 2020, les Soldats roses en ont remporté quatre, laissant une seule victoire aux Rouge et Noir (en 2021, 48-24) et un match nul (16-16), survenu lui aux prémices de la saison en cours. Quelle autre équipe peut-elle se targuer d’un bilan pareil face à Toulouse ? Aucune et pour être clair, la situation est aujourd’hui assez mal vécue en Occitanie en général et chez Ugo Mola en particulier…

Une situation mal vécue à Toulouse

Non pas que les Parisiens aient volé quoi que ce soit à la bande à Dupont, ces quatre dernières années. Mais qu’on le veuille ou non, Sekou Macalou et ses coéquipiers ont parfois bénéficié de circonstances que l’on qualifierait aujourd’hui d’"heureuses", pour ne pas dire totalement « favorables ». La saison dernière, alors que les dirigeants toulousains avaient rempli le Stadium pour le Clasico du 26 décembre 2021, celui-ci fut reporté de quelques semaines par la Ligue nationale de rugby en raison d’une épidémie de Covid dans les rangs parisiens, une décision qui avait d’ailleurs provoqué l’ire du président Lacroix. La rencontre, finalement disputée en plein Tournoi des 6 Nations et sans que Toulouse puisse aligner sa légion d’internationaux, avait ensuite été remportée sur le fil par les Parisiens, bien aidés en cela par le coup de pompe de Joris Segonds (28-29). Deux mois plus tard, et alors que le vieux Tournoi battait encore son plein, le Stade français s’imposait une nouvelle fois face à une équipe remaniée de Toulouse (23-16) quand, en novembre dernier et aux prémices de la tournée d’automne, le Stade français avait contraint, à Ernest-Wallon, le plus gros pourvoyeur d’internationaux du pays au match nul…

Mais samedi, alors ? À quoi faudra-t-il s’attendre ? À ce que les hommes d’Ugo Mola aient déjà la tête à la demi-finale de Champions Cup, prévue quelques jours plus tard face au Leinster à Dublin ? Ou à ce que les Rouge et Noir fassent de ce Clasico un évènement de leur saison, précisément pour les raisons que l’on vient d’évoquer ? Faites vos jeux…

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