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Top 14 - Peyo Muscarditz a refait son trou !

Par Edmond LATAILLADE
  • Top 14 - Peyo Muscarditz (Bayonne)
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Après une période douloureuse qui l’a tenu éloigné des terrains en fin de saison dernière et en ce début d’exercice, Peyo Muscarditz, l’enfant du club, s’est de nouveau bien réinstallé dans l’équipe.

Il est revenu dans le paysage bayonnais même s’il ne l’avait pas quitté, restant très proche du groupe. Peyo Muscarditz, après une grave blessure à la cheville, ligaments et fracture de la base du tibia, contractée début mars de l’année dernière, retrouve aujourd’hui pleinement ses sensations. Il aura manqué tout de même les phases finales de la montée en Top 14, la saison dernière, et ce début de championnat euphorique de l’Aviron. Si la blessure fait partie de la vie du joueur de haut niveau, la sienne était plutôt mal tombée, engendrant une inévitable frustration. « Mais j’avais ressenti davantage d’amertume, il y a quatre ans, détaille-t-il. Je m’étais blessé en quart de finale face à Nevers. » 

La malchance tenace l’avait donc privé aussi du reste de l’aventure de cette première des deux montées en quatre ans. « Cette année, poursuit-il, malgré le diagnostic plus important, j’ai pris le temps de digérer. Maintenant, je me sens complètement épanoui au sein de l’effectif. Je suis bien dans ma peau, heureux au quotidien et disponible pour l’équipe. Je me suis donné le droit de gagner du temps de jeu et, quelque part, d’être là. C’était un objectif réel et personnel. » Quasiment huit mois sans jouer a été un passage difficile, escarpé, avant de retrouver la plénitude, un moment où il a dû faire appel à ses qualités mentales. « J’ai pris sur moi en étant patient. J’ai appris à me connaître. »

Finir en beauté

Le trois-quarts centre va connaître ce samedi sa cinquième titularisation en Top 14 sur les huit matchs disputés depuis son retour face à Castres mi-octobre. Pour finir une saison tout de même remarquable même si la qualification semble s’éloigner. Mais l’Aviron veut retrouver cette dimension qui lui a permis de bousculer la hiérarchie et de signer le parcours qu’on lui connaît. Certes, il a perdu le fil de son histoire à Perpignan puis, à Anoeta, face à Pau, mais sa prestation à La Rochelle peut lui permettre de réenclencher cette dynamique qui a fait de lui ce surprenant outsider. Certes, l’envie, la solidarité n’ont pas suffi. Les Basques ont pu ainsi mesurer ce qui les séparait des meilleurs. « L’efficacité et le côté clinique n’étaient pas chez nous. Contrairement au début de saison. Mais le mieux constaté sur notre comportement est réconfortant pour remettre la marche en avant. C’était notre but pour préparer aussi du mieux possible la venue de Montpellier. » 

Si le top 6 semble donc s’éloigner, il est un point sur lequel les joueurs vont insister : rester invaincu à Jean-Dauger. « C’est l’objectif réel qu’on s’est donné entre nous dans le vestiaire. La symbolique est importante et plutôt belle. Si la saison s’annonçait compliquée, notre force a été d’être pratiquement impérial à Jean-Dauger. On y a toujours su surmonter nos frayeurs. Pour le top 6, pourquoi ne pas y penser ? Mais les objectifs sont plutôt à court terme. On ne va pas se projeter au-delà du match qui nous attend. 

Bayonne, avec un Peyo Muscarditz retrouvé, n’aura en tête que de redevenir lui-même face au champion de France. Déjà une mission ambitieuse.

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