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Top 14 - Pour le Racing 92, un passif à régler

Par Marc DUZAN
  • Top 14 - Gaël Fickou (Racing 92)
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Humiliés la saison dernière à Aimé Giral (34-13), les Racingmen ont le devoir d’effacer samedi cette ardoise, s’ils veulent continuer à rêver…

Il y a plusieurs raisons majeures qui nous font considérer cet Usap - Racing comme alléchant. Déjà, parce qu’il existe un passif entre le club du 92 et Perpignan. Et l’on jurerait que cette semaine, le patron sportif du club des Hauts-de-Seine Laurent Travers s’est d’ailleurs beaucoup appuyé dessus pour faire monter ses hommes aux rideaux : il y a un peu plus d’un an, les Franciliens s’étaient en effet lourdement inclinés en Catalogne (34-13), au gré d’un match que d’aucuns jugèrent comme l’un des pires jamais réalisés par les Racingmen contemporains. 

« Sans être une catastrophe, nous avait alors confié le président Lorenzetti, ce match à Perpignan fut lamentable à bien des titres. Il y a eu, à Aimé-Giral, une désertion d’un certain nombre de leaders et c’est difficilement acceptable. » Au-delà de l’ardoise laissée à Aimé-Giral par Gaël Fickou et ses coéquipiers, il est aussi pour eux une autre mission à mener et, si l’issue de ce déplacement en Catalogne n’était pas favorable aux Ciel et Blanc, l’objectif de qualification serait une nouvelle fois remis en doute…

Une force de caractère, mais…

Dans les faits, la grosse écurie du 92 est tout à fait capable de faire un coup en Catalogne, quand bien même l’Usap y soit plutôt irrésistible, depuis quelques semaines. Après tout, les dernières trente minutes du Racing, à Lens et face à l’Union Bordeaux-Bègles (34-28), sont en droit de laisser croire aux Ciel et Blanc que la fin de saison peut être moins accidentée que ne le furent ces huit derniers mois, surtout si Finn Russell est enfin décidé à jouer en Top 14 comme il le fait si bien avec le XV du Chardon. Mais ? La récente victoire des Franciliens contre Bordeaux a paradoxalement soulevé tout autant d’espoirs que d’interrogations, à tel point qu’à quatre journées du terme de la phase régulière, on a encore du mal à considérer le Racing autrement que comme une « équipe illisible ».

Oui, Fickou et ses coéquipiers sont habités d’un incroyable « instinct de survie », pour reprendre à notre compte les mots de Henry Chavancy. Oui, cette équipe reste capable de produire de magnifiques mouvements et mettre à mal n’importe laquelle des défenses du championnat. Mais comment expliquer, à contrario, ces six pénalités concédées dans le Nord face à la mêlée bordelaise ? Comment expliquer, itou, que le pack du Racing fut contré sur tous les mauls pénétrants qu’il eut samedi dernier à négocier, le dernier excepté ? On ne sait pas… On demande… Ce dont on est certain, en revanche, c’est que sans un paquet d’avants agressif et dominant, l’Usap et Aimé-Giral ne feront qu’une bouchée des Franciliens, samedi après-midi…

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