Top 14 - L'histoire du week-end : Brive, une victoire pour du beurre ?
S’ils ont enfin renoué avec la victoire, les Brivistes ont aussi vu l’Usap, leur concurrent direct, s’imposer contre le Racing 92. Après cette 23e journée, c’est statu quo pour éviter la dernière place. Il va falloir maintenant un miracle pour que le CAB se maintienne dans l’élite.
Les Brivistes n’avaient que très peu de choix. Il fallait gagner contre Pau pour espérer être toujours en vie avant d’attaquer les trois dernières journées de ce Top 14. Chose faite en l’emportant face à une pâle Section paloise (22-17) et en retrouvant le goût de la victoire, cent cinq jours après leur dernier succès en championnat contre Toulon… Ce qui fit dire à Jean-Baptiste Péjoine, l’entraîneur des trois-quarts corréziens : «Nous sommes en vie, et nous sommes contents de toujours l’être.» Seulement voilà, les Brivistes ne sont plus maîtres de leur destin depuis plusieurs semaines déjà. Pour rester dans l’élite du rugby français, les hommes de Patrice Collazo doivent compter sur des accrocs de leur concurrent direct, à savoir l’Usap. Des Catalans qui l’ont emporté face au Racing 92 (30-21) et qui laissent les Corréziens à huit longueurs. Stuart Olding, le centre du CAB préfère dédramatiser : «On contrôle ce que nous pouvons contrôler. On se fiche des autres résultats, nous nous concentrons uniquement sur nous. Nous ne pouvons pas compter sur les autres résultats, il nous reste trois matchs et on va les aborder pour les gagner. Aujourd’hui, il fallait retrouver le goût de la victoire. On peut être fier de nous, mais ce n’est pas fini…»
«Je n’ai même pas regardé le score de Perpignan à la mi-temps»
Un discours repris également par l’entraîneur des lignes arrières : «Les «malgré», les «oui, mais», je n’en parle pas aujourd’hui et je m’en fiche un peu. Ce qui était surtout important pour nous, c’était de regagner un match. Je n’ai même pas regardé le score de Perpignan à la mi-temps. J’ai appris le résultat quand l’arbitre a sifflé le coup de sifflet final. Cela m’importait peu. Évidemment qu’un autre résultat aurait été mieux pour nous mais quoi qu’il arrive nous restons en vie. Perpignan et Pau vont maintenant se battre puisqu’ils vont se regarder, à nous de rester en vie jusqu’à la dernière journée.» Pour cela et avant d’aller affronter le Stade toulousain en clôture de ce championnat, le calendrier s’annonce corsé pour les Brivistes qui doivent se déplacer à Montpellier avant de recevoir l’autre finaliste de la saison dernière, le Castres olympique d’un certain Jeremy Davidson…
Le cas d’égalité, dernière lueur d’espoir
Les Corréziens pourront compter sur le fait que le calendrier des Catalans n’a rien d’une sinécure non plus (déplacements à Lyon et Castres, réception de Toulouse) et que le cas d’égalité entre l’Usap et le CAB est favorable aux hommes de Patrice Collazo (six points terrains à quatre). Mais quoi qu’il arrive, il faudra pour les Brivistes remporter deux matchs de plus que leur concurrent direct sur les trois dernières journées. Tout sauf un cadeau. Pour autant, les joueurs restent optimistes : «Nous allons aller à Montpellier dans deux semaines pour gagner», promet le deuxième ligne argentin Lucas Paulos. «Bien sûr qu’on y croit toujours. Si l’on y croit plus, ça ne sert à rien de rentrer sur le terrain", conclut quant à lui Stuart Olding.
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