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Top 14 - La fierté de l’Aviron bayonnais après sa victoire face à Montpellier

Par Edmond Lataillade
  • Maxime Machenaud et les Bayonnais ne baissent pas les bras dans la course au top 6. Photo Pablo Ordas
    Maxime Machenaud et les Bayonnais ne baissent pas les bras dans la course au top 6. Photo Pablo Ordas - Pablo ORDAS
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L’Aviron a retrouvé Jean Dauger avec bonheur. La victoire face à un champion de France revenu à son niveau, en dit long sur une saison loin d’être bouclée. Tout peut encore arriver.

Le public bayonnais commençait à faire grise mine après trois défaites consécutives. Et voyait avec inquiétude débarquer un Montpellier en quête de rachat et surtout à la recherche d’un ticket pour conserver son titre. "Il ne faut oublier qu’on jouait contre le champion de France et que, nous, on vient de monter", abondait Joël Rey. Or, l’Aviron a répondu de la plus belle des manières en allant arracher un succès comme il sait le faire depuis le début de saison à Jean-Dauger. Avant toute considération, chacun ne voulait retenir que la victoire. À l’image de Maxime Machenaud. "C’est difficile de sortir d’une spirale un peu négative puisqu’on n’avait pas connu ça jusqu’ici. On était dans le dur. On a renoué avec la victoire, ce qui était l’objectif. Ça nous permet de rester en course et, surtout, de rester invaincu à Jean-Dauger. C’est ce qui nous tient à cœur." Avis unanime et "symbolique" de cette fin de saison, comme l’avait souligné Peyo Muscarditz avant le match.

Bayonne s’est donc retrouvé dans la magie de Jean-Dauger. Et a renoué avec ce qui avait fait sa force avant l’échec à Anoeta. "Chacun s’est mis au service du collectif, soulignait l’entraîneur des avants. Évidemment, il y a le drop-goal de Camille, mais si on a réussi à renverser le match, c’est collectivement."

De cette victoire découle aussi une fin de championnat relancée. La route qui mène au top 6 n’est pas fermée. Bayonne conserve toutes ses chances, même si l’entreprise paraît audacieuse, même si la prudence est de mise. "Avant Anoeta, on rêvait, avance Joël Rey. On a tellement espéré quand on est allé à Saint-Sébastien qu’on n’a pas envie d’être déçu encore. Maintenant, on est un peu plus pragmatiques. On voulait gagner le match. On a montré qu’on se battra jusqu’au bout. Dans 15 jours, on sera au Racing. On verra, dans nos têtes, ce qu’on veut. Quelque chose de sûr : où que l’on soit allé cette année, jamais on n’a lâché le morceau."

Un calendrier complexe

Et justement, le match qui se profile à la Défense Arena peut être déterminant pour entrer dans le top 6. Il prend même des allures de match éliminatoire. "Ça nous offre peut-être l’opportunité de jouer un 16e de finale, relève Baptiste Héguy. De toute façon, il va falloir tout gagner si on veut espérer accrocher quelque chose. On verra, on prendra les matchs comme le dernier."

Si le top 6 est encore un rêve, entrer dans les huit premiers ne fait pas peur aux Bayonnais. "On a un groupe généreux qui va se renforcer. Si on peut faire un classement qui reflètera l’ensemble de notre saison, c’est le plus important."

Malgré un calendrier complexe, voyage au Racing, réception de Clermont et déplacement à Lyon, tout est ouvert. Bayonne est reparti.

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