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Top 14 - Le top 6, c’est fini pour Montpellier !

Par Edmond Lataillade
  • Lenni Nouchi face à l'Aviron bayonnais ce week-end.
    Lenni Nouchi face à l'Aviron bayonnais ce week-end. Icon Sport - Icon Sport
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Le champion de France est passé près d’une victoire indispensable pour espérer intégrer le top 6. Malgré un retour inespéré, il reste à quai.

Après son cuisant échec, la semaine dernière, face à Castres à domicile, Montpellier se présentait dos au mur à Jean-Dauger. Avec la ferme intention, un, de montrer un autre visage, deux, de garder toutes ses chances d’intégrer le top 6, sans autre choix que la victoire, les deux principes étant forcément liés. Pour Philippe Saint-André, la défaite concédée est rédhibitoire. Elle condamne le MHR à finir le championnat dans l’anonymat. À la question de savoir si la qualification était encore dans les cordes, sa réponse a été ferme : "Non !" La saison, toutefois, est loin d’être enterrée pour les Montpelliérains. Un autre impératif se doit d’être atteint. "On va essayer déjà de gagner des matchs, continue le manager. On est dixième aujourd’hui. Ce serait bien de tout faire pour rentrer dans les huit premiers et être européen la saison prochaine." La course aux points est lancée dans un calendrier peut-être favorable aux champions de France qui reçoivent deux fois, Brive et La Rochelle, avant de clore l’exercice à Pau. "On revient au moins avec un point, note-t-il, alors que, la semaine dernière, contre une équipe de Castres bis, on avait été incapables même de récupérer un bonus défensif à domicile. Face à Bayonne, on a au moins joué au rugby, on a fait des choses, on a créé, beaucoup. On a fait aussi pas mal d’erreurs et les bayonnais ont été d’une efficacité redoutable sur les déchets qu’on a pu avoir. Bravo à eux. Ils sont allés la chercher avec les tripes."

Terminer avec panache

Comment donc Montpellier n’a-t-il pu renverser le cours du match, alors qu’à dix minutes de la fin, il avait fait le plus dur, combler ses 17 points de retard en inscrivant trois essais en neuf minutes ? "À 30-30, tu as l’impression que tu es mieux qu’eux, mieux physiquement… et sur une dernière possession Camille Lopez passe le drop-goal de la victoire. Nous, nous avons manqué cruellement d’efficacité dans nos temps forts pour gagner ce match. C’est un peu à l’image de notre saison."

Pourtant le changement de comportement s’est ressenti dès le coup d’envoi. Engagement ferme, rythme intense, tout était réuni pour être le premier à faire tomber les bayonnais dans leur antre. En vain. Mais Montpellier sait aussi qu’il a les armes pour terminer avec panache.

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