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Top 14 - Malgré les secousses toulousaines, Paris avance

Par Marc Duzan
  • Léo Barré prend le meilleur sur Rynhardt Elstadt et c'est tout Paris se prend à rêver du top 3 !
    Léo Barré prend le meilleur sur Rynhardt Elstadt et c'est tout Paris se prend à rêver du top 3 ! Icon Sport - Icon Sport
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Secoués par les réservistes toulousains, les soldats roses ont néanmoins remporté ce Clasico à la régulière et conforté leurs chances de participer aux phases finales du Top 14.

Que penser, au juste ? Et cette dernière victoire parisienne, face à l’équipe bis du Stade toulousain, est-elle rassurante ou inquiétante ? Afin d’évacuer d’emblée le sujet qui fâche, disons que ce Stade français eut samedi soir beaucoup de mal à développer un jeu offensif digne de ce nom, domina moins qu’à l’habitude dans le combat collectif et malgré une occupation largement supérieure à son rival du soir, fut bel et bien incapable de marquer plus d’un essai à Alban Placines et ses coéquipiers. Conscient des carences affichées à Jean Bouin par les siens, Gonzalo Quesada expliquait samedi soir, en conférence de presse : «C’était un match bizarre… Les Toulousains nous ont posé beaucoup de problèmes dans le jeu au sol : de ce fait, on a rarement mis du danger, jamais pu développer du jeu…» Pour contourner le rideau de fer qu’avaient déployé les Rouge et Noir du côté de la Porte d’Auteuil, samedi soir, il existait pourtant des solutions, que synthétise ainsi le manager argentin : «Nos adversaires étaient souvent quatorze sur la ligne et on a pourtant rarement utilisé le jeu au pied dans le dos… C’est dommage… Mais samedi soir, les Toulousains nous ont en quelque sorte aidés : ils nous ont prouvé qu’il nous restait encore beaucoup de travail…» C’est une certitude mais malgré tout, les Soldats roses ont démontré samedi soir avoir du caractère, un indéniable instinct de conservation et, à trois journées de la fin de la phase régulière, sont bien positionnés pour recevoir en quarts de finale : si cet augure se confirmait dans quelques semaines, nul doute que Jean Bouin afficherait une nouvelle fois «guichets fermés" sur ses portes d’acier et qu’alors, Paris ne ferait probablement plus rire personne…

Des retours majeurs pour les phases finales

Si phases finales il y a du côté de la Porte d’Auteuil, les soldats roses pourront surtout compter sur les retours des hommes clés du surprenant début de saison du club de Hans-Peter Wild, mais pas que : déjà, Sekou Macalou, ménagé samedi en raison d’une légère commotion cérébrale, retrouvera sa place sur le flanc de la troisième ligne, donnant à l’équipe plus de puissance qu’elle n’en eut samedi soir contre Toulouse ; Pierre-Henri Azagoh, enfin débarrassé de ses soucis de santé, aura l’opportunité de prouver qu’il n’a pas été international par hasard et fut, l’an passé encore, l’un des meilleurs numéros 5 du championnat ; enfin, et c’est ici majeur, Gonzalo Quesada et son staff retrouveront alors Morgan Parra, l’homme ayant bétonné un vestiaire qui ne respirait pas jusque-là l’abnégation et la confiance en soi. Alors ? Et si Paris voyait finalement Anoeta ? Plus on y pense et moins ça semble improbable…

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