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La tendance du Midol : pas vous, Alexandre...

Par Marc Duzan
  • Alexandre Ruiz lors d'un match face à Bordeaux.
    Alexandre Ruiz lors d'un match face à Bordeaux. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Alexandre Ruiz, né à Béziers au milieu des années 80, a pour lui une belle carrière d’arbitre et, de 2011 à 2021, a ainsi dirigé quelques grands matchs de Top 14 et plusieurs tests internationaux. De fait, vous n’êtes pas sans savoir que l’an passé, ledit Ruiz a intégré le staff du MHR comme entraîneur de la défense avec un certain succès puisqu’il termina la saison avec, sur ses épaules, le premier Bouclier de Brennus de l’histoire du club…

J’ai beau avoir pour la carrière d’Alexandre Ruiz le respect qu’elle mérite, j’ai néanmoins du mal à cautionner son attitude vis-à-vis d’Andrew Brace, le directeur de jeu du dernier huitième de finale de Champions Cup entre Exeter et Montpellier. Ici, on est tous d’accord pour dire que l’Irlando-Gallois n’a pas fait ce jour-là le match de sa vie. Et Philippe Saint-André fut plutôt dans son rôle, lorsqu’il rendit public les dix-huit fautes commises au Sandy Park par le « referee ». Car d’autres l’avaient fait avant lui, n’est-ce pas ? En 2007, après avoir été giflés par les Bleus en quarts de finale de Coupe du monde, Graham Henry, Steve Hansen et Wayne Smith avaient par exemple recensé seize erreurs d’interprétation de Wayne Barnes, au centre de ce match de légende, et n’avaient dû qu’à ce plaidoyer un rien malaisant le fait de pouvoir poursuivre leur mission divine, à la tête des Tout Noir…

Ceci étant posé, l’ancien arbitre qu’est Alexandre Ruiz pouvait-il vraiment cautionner sans mot dire le mode de défense de son staff ? Aurait-il apprécié, lui, qu’un Andrew Brace hypothétiquement membre de l’encadrement du Munster ou d’Exeter - pour filer la métaphore jusqu’au bout - dissèque l’un de ces matchs et le livre, de ce fait, en pâture à l’opinion ? Poser la question, c’est y répondre et si l’on répète que l’homme en blanc ne montra pas son meilleur visage au jour de ce huitième de finale de Champions Cup, on objectera néanmoins que cet après-midi-là, Exeter écopa de dix-sept pénalités contre quatorze aux Montpelliérains quand Brace, sur l’action qui permit à Paolo Garbisi d’arracher la prolongation, aurait très bien pu revenir à un en-avant héraultais survenu trois secondes plus tôt et de ce fait, ne jamais accorder le ballon gratté à Louis Carbonel préalable au coup de pompe de l’ouvreur italien…

Convenez donc qu’on a connu « braquos » plus évidents et qu’en l’état, on aurait apprécié d’Alexandre Ruiz, sachant pertinemment ce que traversait Brace pour l’avoir déjà vécu lui-même, qu’il fasse sur ce coup-là un pas de côté…

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