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Top 14 - Après le Matmut Atlantique, direction le Vélodrome pour La Rochelle

Par Romain Asselin
  • Six jours après l’historique transhumance maritime à Bordeaux, La Rochelle va reprendre une dose de frissons là même où elle a conquis sa première étoile.
    Six jours après l’historique transhumance maritime à Bordeaux, La Rochelle va reprendre une dose de frissons là même où elle a conquis sa première étoile. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Six jours après l’historique transhumance maritime à Bordeaux, La Rochelle va reprendre une dose de frissons là même où elle a conquis sa première étoile. Et où elle espère signer une « decima » peut-être déjà synonyme de dernier carré.

Le hasard du calendrier fait parfois bien les choses. Grégory Alldritt n’a d’ailleurs pas manqué d’en prendre la mesure sitôt la qualification en finale de Champions cup validée, dimanche dernier, soulignant « la chance de basculer d’une demie à un match en prime time au Vélodrome. » Ou comment – déjà tout retourné d’avoir vu son peuple jaune et noir ambiancer comme rarement le Matmut-Atlantique de Bordeaux face à Exeter (47-28) - rester sur son petit nuage en mettant les voiles vers Marseille, terre de la plus belle page de l’histoire du club à la caravelle. À savoir le sacre européen du printemps 2022. « On joue au rugby et on travaille dur depuis huit mois pour vivre ces moments-là », savoure le capitaine maritime, comme galvanisé par le contexte. Et par la dynamique dans laquelle évolue le Stade rochelais, invaincu depuis trois mois et qui n’a concédé que deux défaites, bonifiées, depuis Noël.

« Ne pas baisser la cadence »

Qu’est-ce qui peut arrêter La Rochelle ? « On ne sait pas, sourit d’abord Alldritt en réponse à cette question. Vous me l’apprenez que l’on reste sur neuf victoires de rang, on ne regarde pas derrière nous… On a la chance d’avoir un groupe de 45-50 joueurs concernés. Rien qu’à voir la fierté et le bonheur des hors groupe, ça prouve que leur engagement est sincère. Il ne faut pas baisser la cadence même si on aura la finale dans un coin de la tête. Le groupe grandit. Être qualifié pour une finale de Champions Cup, ça ne nous suffit pas. On est très ambitieux. »

C’est armée du statut de meilleure équipe à l’extérieur du championnat (6 victoires, 27 points pris), la seule avec un goal-average dans le vert (+22) loin de ses bases, que La Rochelle va débarquer samedi au Vélodrome, une semaine avant un déplacement à Montpellier. Avec six points d’avance sur un Stade français qu’il recevra lors de la dernière journée de la phase régulière, le dauphin de Toulouse peut se permettre un voire deux faux pas. « C’est toujours bien d’avoir une dynamique, sait par expérience Romain Sazy. On veut absolument continuer. Le calendrier veut que l’on switche d’une compétition à l’autre. Les coachs l’ont très bien compris et passent très bien le message. C’est aussi ça la clé, cette faculté à passer du Top 14 à la Champions Cup sans casser la dynamique. » Même en procédant à des rotations d’effectif, ce qui sera de nouveau le cas dans la perspective de la finale face au Leinster, samedi 20 mai, à Dublin. Et, « même si les matchs sont difficiles, on les gagne. On a le bon rebond », observe Romain Carmignani du haut des tribunes. S’il parvenait à s’assurer dès cette 24e journée une place en demie du Top 14, le club du président Merling clôturerait une semaine au plus que parfait.

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