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Au Racing, Bayonne a touché son plafond de verre

Par Marc Duzan
  • Sireli Maqala et les Bayonnais ont pris une fessée à Nanterre, disant de ce fait probablement adieu aux phases finales du Top 14...
    Sireli Maqala et les Bayonnais ont pris une fessée à Nanterre, disant de ce fait probablement adieu aux phases finales du Top 14...
Publié le Mis à jour
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Médiocres, à bout de souffle et maladroits à Nanterre, les Bayonnais ont probablement mesuré samedi l’écart qui les séparait encore des meilleures équipes du Top 14...

On ne sait pas vraiment si l’Aviron bayonnais avait oui ou non l’intention de faire un coup au Racing. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que cette équipe basque, en surrégime depuis quelques semaines, n’en avait simplement pas les moyens. « On a pris une gifle, disait Camille Lopez après la rencontre. Ce n’était pas notre vrai visage mais des branlées, on en prendra encore. » Maladroits balle en mains, plutôt lents dans l’animation offensive et physiquement au supplice dès lors que le Racing accélérait sous le toit d’acier de Nanterre, les Basques ont touché du doigt ce qui les séparait encore des six meilleures équipes du championnat. « Le top 6 n’était pas notre place véritable, poursuivait Lopez samedi soir, à Nanterre. Quand tu y es, forcément, tu espères y rester. Mais notre objectif, c’était le maintien et ça, c’est désormais acquis. Mais attention : la saison n’est pas encore terminée et samedi, il y a une écurie, certes malade mais que je connais bien, qui n’oubliera pas le match aller (les Bayonnais l’avaient emporté au stade Michelin) : les Clermontois viendront à Dauger avec l’intention de nous punir. » Mais Camille Lopez et ses coéquipiers ont-ils encore les moyens de répondre à l’agression que leur promettent les Jaunards de Christophe Urios ? Difficile à dire…

 

Machenaud moyen, Maqala transparent…

Samedi dans les Hauts-de-Seine, il a ainsi semblé aux observateurs que les Basques cherchaient un second souffle et que les leaders de jeu, si utilisés cette saison, commençaient à ressentir une certaine usure physique. Lopez, auteur au mieux d’un match correct, n’a pas eu l’impact qu’il avait d’habitude quand Maqala, au centre, fut totalement transparent sur ce terrain 2.0 qui aurait pourtant pu convenir à ses exceptionnelles qualités athlétiques. De son côté, Maxime Machenaud, qui avait l’occasion de tirer un trait sur une saison douloureuse, n’a pas vraiment brillé face à ses anciens coéquipiers, tardant sur les libérations et manquant même des plaquages en début de rencontre. Sans les quelques mauls pénétrants déroulés à Nanterre par les avants de Bayonne, on ne saurait donc aujourd’hui ce qu’il faudrait retenir de la dernière sortie de l’Aviron… M. D.

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