Abonnés

Le grand perdant de la soirée : en pleurs, "Carca" sonne le glas

Par Didier Navarre
  • Samuel Marques est apparu très marqué
    Samuel Marques est apparu très marqué Icon Sport - Anthony Dibon
Publié le
Partager :

À Albert-Domec, le miracle n'a pas eu lieu et Carcassonne rejoint la Nationale. Triste soirée pour les Audois.

Nous sommes le 5 mai 2022 et ce soir-là, Albert-Domec est en liesse. L’USC vient de prendre le meilleur sur Bayonne (33-28). À la faveur de ce succès aux dépens des Basques, Carcassonne peut sérieusement envisager pour la première fois de son histoire une participation aux barrages de Pro D2. Un an après, jour pour jour, Carcassonne s’impose face à Provence Rugby avec en prime le bonus offensif (34-14). Mais malgré ce succès, le club est relégué en Nationale.

La nouvelle a été rendue officielle à cinq minutes du terme de la rencontre entre Audois et Provençaux, lorsqu’est apparu le score de la rencontre Oyonnax - Soyaux-Angoulême (33-31). En s’octroyant le bonus défensif dans l’Ain, les Charentais se sont sauvés et ont condamné l’USC. Les dernières minutes sur l’herbe d’Albert-Domec sont un véritable calvaire pour les Carcassonnais, vraiment sonnés par cette nouvelle. Avant la sirène, l’USC hérite d’une pénalité face aux poteaux. Samuel Marquès demande les trois points, Christopher Hilsenbeck exécute la sentence et envoie la balle entre les barres. La sirène sonne dans un silence de cathédrale. Samuel Marquès est étendu sur la pelouse ; le jeune ailier, Léo Darrelatour pleure à chaudes larmes. Pour la dernière fois de la saison, les joueurs viennent saluer leurs fidèles supporters. Pierre Aguillon, le capitaine, trouve un peu de réconfort auprès de ses enfants. Le retour aux vestiaires est un chemin de croix pour l’ensemble des joueurs et l’encadrement. Pour les journalistes accrédités, il est difficile de briser cet océan de silence.

"Le tournant de la saison c’est à Béziers"

Élégant ouvreur des années 70 sous le maillot carmausin, international B, Jean-Pierre Aué, le papa de Jean-Marc, spectateur attentif, a la gorge nouée. "C’est dur d’autant qu’Angoulême a marqué à une minute de la fin. Je pense que le tournant de la saison c’est à Béziers (25e journée, défaite 18-17). Ce match, l’USC ne doit jamais le perdre. Sincèrement, je suis triste."

Son fils est également ému. "Sur ce match, on ne peut rien reprocher aux joueurs. Mais ce n’est pas ce soir que le maintien nous échappe. On a laissé trop de points en route notamment face à Massy et Soyaux-Angoulême. Je* serai manager la saison prochaine, mais je n’avais prévu de l’être en Nationale."

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?