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Nationale - Albi se donne le droit de rêver après sa victoire en barrage

Par Renaud SOREL
  • Sous la pluie, les Tarnais de Vincent Calas s’offrent le droit de rêver à une montée en Pro D2. Il faudra pour ça triompher de Valence-Romans.
    Sous la pluie, les Tarnais de Vincent Calas s’offrent le droit de rêver à une montée en Pro D2. Il faudra pour ça triompher de Valence-Romans. - Photo Marie-Pierre Volle
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Dominateurs physiquement, les Albigeois ont logiquement gagné leur match et fait chavirer un public retrouvé.

Quand l’orage a décidé de s’inviter à dix minutes du terme de la rencontre recouvrant d’un linceul de pluie les derniers espoirs d’une équipe de Bourg-en-Bresse venue chercher un exploit dans la cité épiscopale ; le public du Stadium, revenu en nombre jouer son rôle de seizième homme pour ce premier match des phases finales, a pu se laisser à sa joie et pousser aux fesses d’un dernier maul porté derrière une pénaltouche pour le seul essai du match qui a libéré tout le stade. Albi s’en est remis à son fondamental pour gagner un match crispant où aucune des deux équipes n’a jamais réussi à véritablement se lâcher. On ne va pas blâmer les acteurs de ce spectacle quand on sait la pression qu’il y a sur ces matchs couperets. Au bout de quatre-vingts minutes, une équipe se donne le droit de continuer de rêver pendant que l’autre doit se résoudre à faire du surplace. Le dilemme entre un "gagner moche" et la fameuse "défaite encourageante" est vite balayé par n’importe quel manager. Celui d’Albi, Mathieu Bonello, a toutefois noté en conférence de presse que ses hommes "ont manqué de timing. On allait vite quand il fallait aller doucement et on allait doucement quand il fallait aller vite. On était à contre-courant". Il est vrai que les Albigeois ont parfois semblé manquer de liant collectif, n’arrivant pas à faire les choses dans l’ordre. En revanche, ils ont dominé physiquement leur adversaire même si ce dernier n’a pas laissé sa part au chien dans le combat. C’est un match dur auquel ont assisté les spectateurs.

Quand le collectif grince, les individualités sont là

À ce jeu, les Tarnais ont aussi su s’en remettre à leurs individualités. Les grands joueurs se révèlent souvent dans les grands matchs et samedi soir, des individualités ont su prendre le match à leur compte pour mener leur équipe vers la victoire. On citera pêle-mêle les Engelbrecht, Guillaume, Trussardi ou Sperandio. Même si le poids du match n’a pas reposé que sur les épaules de ces derniers, c’est là aussi une des forces albigeoise cette saison. Cette équipe a une capacité d’adaptation à chaque situation qu’elle rencontre et quand son plan de jeu ne se passe pas comme prévu, elle peut s’en remettre à des hommes d’expérience. Les Albigeois ont gravi avec succès la première des trois marches pouvant les mener à l’étage supérieur. Il leur reste une semaine pour régénérer les corps mis à rude épreuve pour refaire vibrer un public du Stadium qui n’attend que ça. De favoris, ils vont passer dans la peau de l’outsider avec l’envie de déjouer les pronostics. Même si la tâche s’annonce ardue, ils semblent taillés pour le rôle. À eux maintenant de bien réciter leur partition.

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