Pro D2 - A Colomiers, le sens de la fête
Pas de phase finale pour Colomiers malgré cette victoire bonifiée. Mais les célébrations autour de ce dernier match de la saison ont été très suivies.
Cette fois, pas de soulagement lié à la qualification ni de projection vers un barrage. Contrairement à l’année dernière, pas non plus de débats crispés par les enjeux sportifs, puisqu’il n’y en avait plus. Et à ce petit jeu, les deux équipes que sont Colomiers et Massy sont à leur aise. Le score final, les huit essais inscrits et le spectacle proposé en témoignent. "On voulait que la fête soit belle, et pour ça, il fallait finir le boulot. C’était le message de la semaine, révélait Florian Nicot, adjoint en charge des trois-quarts. C’était important pour ce groupe de finir par une victoire et on se devait de bien construire le match." Chose faite dès la pause et même un peu avant, avec une domination assez nette dans les collisions et deux cartons jaunes successifs qui ont fait mal à la tête des Massicois.
Pour prendre la mesure de cet adversaire complètement libéré, comme ça s’est vu dans les premières minutes, il fallait toutefois passer outre l’émotion qui était forte au moment de dire au revoir à de nombreux joueurs, dont certains sont des emblématiques. "Il y a eu beaucoup d’émotion dans la journée. Je l’ai vécu il y a un an quasiment jour pour jour, témoignait l’ancien centre. Pendant le briefing notamment, c’était fort." Les nombreuses ovations pendant et après le match et la fête géante sur le terrain d’entraînement ont participé à cette effervescence malgré l’absence de phase finale. "La beauté du rugby, c’est partager ces moments avec les amis et la famille, résumait Michele Campagnaro. Avec une ambiance pareille, un club comme celui de Colomiers avec ses valeurs, quand ces moments arrivent, il y a beaucoup d’émotion et c’est normal. La clé aujourd’hui, c’était vraiment de prendre du plaisir d’après moi. Pour nous, ceux qui partent et ceux qui ont joué longtemps ici. Il fallait finir avec la manière."
"De la confiance pour la prochaine saison"
L’essai de Beka Sheklashvili et la transformation de Grégoire Maurino étaient reçus chaleureusement et avaient pour écho, ou plutôt pour épilogue, la réalisation d’Arthur Diaz en fin de rencontre. Comme une passation de témoin. Michele Campagnaro, assis sur le banc de touche avec son maillot encadré offert par le club comme à tous les partants, regardait ses coéquipiers célébrer : "Quand on prend du plaisir, ça joue un beau rugby parce qu’il y a une très bonne équipe. C’est dommage qu’on n’ait pas réussi à se qualifier cette année. Mais ce match nous a permis de prendre du plaisir. Ça va leur donner confiance pour la prochaine saison." "Cette septième place, c’est celle du c** (sic). Mais ça montre l’ADN du club qui est de ne rien lâcher, rappelle Florian Nicot. Quelque part ça remet les choses en place, ça montre le travail et l’exigence que l’on doit tous fournir pour aller chercher ce top 6."
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