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Pro D2 - Le RC Vannes n’y a jamais vraiment cru face à Grenoble

  • John Afoa et les Vannetais ont manqué l'occasion de finir la saison à la deuxième place du championnat.
    John Afoa et les Vannetais ont manqué l'occasion de finir la saison à la deuxième place du championnat. Icon Sport - Icon Sport
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Pour ce match qui aurait pu les propulser directement en demi-finale, les morbihanais avaient choisi de placer leurs cadres sur le banc. Et l’ont sévèrement payé en première période...

Alors que les Bretons sortaient d’une série de huit victoires et se trouvaient en mesure de jouer une qualification directe en demi-finale, la composition d’équipe vannetaise avait quelque peu dérouté. "Quand je l’ai découverte, oui, j’ai été un peu étonné" avouait le capitaine adverse Steeve Blanc-Mappaz, ancien de la maison vannetaise. Parce que, pour ce match décisif, le staff morbihannais avait choisi de placer des cadres comme Cyril Blanchard, Joe Edwards, Maxime Lafage ou Nathanaël Hulleu sur le banc. "Notre stratégie sur les deux derniers matchs consistait à ménager le temps de jeu de nos cadres, en faisant en sorte qu’ils ne disputent pas plus de trois mi-temps, explicitait le manager vannetais Jean-Noël Spitzer.

Cela nous imposait une rotation que nous avons probablement payée en première période. Alors que nous sommes d’habitude une équipe assez efficace lorsqu’elle pénètre dans les 22 mètres adverses, nous n’avons pas été réalistes malgré plusieurs temps forts proches de la ligne d’en-but grenobloise. On a manqué de connexion, on était trop loin les uns des autres." Résultat ? Après un premier quart d’heure stérile malgré une domination territoriale totale et une dernière pénaltouche manquée juste avant la pause, les Bretons ont regagné les vestiaires sur un score pratiquement irrémédiable de 21-3, que l’entrée en jeu des cadres ne permit jamais que de réduire…

Spitzer : "On est partis de trop loin"

Le signe que les Vannetais s’étaient avancés en Isère comme résignés à se déplacer ? Manifestement, oui… "On espérait être dans le match autour de la 60e pour essayer de jouer quelque chose, mais cela n’a pas été possible, soufflait Spitzer. On gagne certes la deuxième période mais j’ai senti qu’ils étaient au-dessus de nous. La conséquence, c’est qu’on se déplacera à Nevers, comme on pouvait s’y attendre en cas de défaite. Il ne faut pas oublier qu’en janvier, nous étions onzièmes après notre défaite à Mont-de-Marsan. Pour espérer une demi-finale directe, nous sommes partis d’un peu trop loin." La bonne nouvelle étant au moins qu’avec leur turnover "prudent", les Bretons n’ont subi aucun blessé au stade des Alpes. De quoi se déplacer au Pré-Fleuri avec toutes leurs forces vives, où ils n’auront cette fois aucune raison de gérer quoi que ce soit… 

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