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Pro D2 - Une fin en toute décontraction pour Aurillac face à Biarritz

Par Jean-Marc Authié
  • Aurillac s'est imposé face à Biarritz pour le dernier match de la saison 2023
    Aurillac s'est imposé face à Biarritz pour le dernier match de la saison 2023 Icon Sport - Icon Sport
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Dans un match sans enjeu, Aurillacois comme Biarrots se sont fortement amusés sur le terrain avec pas moins de sept essais, dont six en première période.

Il fallait finir en beauté, histoire de terminer sur une bonne note, se faire plaisir sur le terrain et en donner au public venu, enfin, jouer son rôle de 16e homme. Une rencontre étonnante avec un premier acte détonnant ponctué de six essais. Ce sont d’ailleurs les Biarrots qui tirent les premiers, mais ne tiendront pas la distance. "On avait envie de faire des bonnes choses pour cette fin de saison, de bien finir surtout. Malheureusement cela n’a pas été possible et on a continué notre série de défaites. C’est comme ça, c’est triste mais c’est comme ça. Maintenant on va partir en vacances, se reposer et partir sur de bonnes bases l’an prochain. On a voulu jouer, mais on a mal joué", soulignait le deuxième ligne Adrian Motoc. Rageant, car le BO était venu avec d’autres intentions, offensives notamment, mais pas suffisantes pour contrecarrer les Aurillacois.

Des Cantaliens emballants à l’image d’un Jean-Baptiste Singer impressionnant vendredi. "C’était peut-être mon dernier match en Pro D2, donc je n’avais rien à perdre, tout à jouer. En plus contre le BO. Je suis content d’avoir marqué, mais au-delà de ça, je suis content d’avoir fini en Auvergne. On verra bien ce que l’avenir me réserve, mais j’avais à cœur de faire un bon match de Pro D2 pour bien finir." Dans la cage, avec ou sans ballon, sur l’homme, "JB" Singer aura donné le ton.

Un pack dominateur

Derrière un pack dominateur et une conquête propre, le Stade a fait le job et les gros ont planté la bagatelle de cinq essais. Pour autant, les lignes arrière ont tenté, beaucoup tenté même, de quoi "presque" satisfaire Jérémy Wanin. "J’ai pris du plaisir toute la saison et là, c’est un peu la synthèse de cette saison. J’aime être admiratif de mes joueurs et de ce qu’ils font. Bien sûr qu’il y a des choses à corriger, bien sûr que l’on peut faire mieux… mais on y reviendra plus tard, à froid." Pour autant, le coach des arrières est fier "des joueurs car ils n’ont pas raté le rendez-vous, pour finir et rendre hommage aux partants et aux néo-retraités".

Dans son analyse, Jérémy Wanin tenait lui aussi à saluer le travail des avants. "Quand ils arrivent à avancer comme ils l’ont fait ce soir, ça rend les choses plus faciles… Ce soir, il y aura pu avoir une prestation quasiment de très haut standing", mais c’était sans compter sur le deuxième acte moins précis et donc plus brouillon dans sa finalité.

Au-delà de la victoire bonifiée, il faut retenir toute l’émotion qui est remontée du terrain jusque dans les tribunes vendredi soir. Trois joueurs emblématiques du Stade aurillacois arrêtaient leur carrière. Tout d’abord, le Néo-Zélandais Adrian Smith, ensuite deux enfants de la cité géraldienne, Albert "Toko" Valentin et Jimmy Yobo. Ces deux derniers n’ont pu retenir leurs larmes à l’heure de raccrocher les crampons du Pro D2. À l’année prochaine !

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