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Top 14 - Le Stade français déraille en fin de rencontre face à Clermont

  • Les Parisiens de Pierre-Henri Azagoh (au centre) ont été trop courts pour s'imposer à Clermont.
    Les Parisiens de Pierre-Henri Azagoh (au centre) ont été trop courts pour s'imposer à Clermont. Icon Sport - Icon Sport
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Alors qu’ils avaient le match en main jusqu’à l’heure de jeu, les Parisiens ont été cadenassés en toute fin de rencontre.

Un craquement, deux étirements, trois grimaces. "Ça a cogné fort aujourd’hui, ça s’est bien envoyé…" soufflait Paul Gabrillagues à l’issue de la chaude rencontre face à Clermont. Marqué par les stigmates d’un affrontement de haute volée en Auvergne, le capitaine parisien ne s’est une nouvelle fois pas échappé. Pendant 70 minutes, ses hommes ont réalisé le plan parfait pour faire déjouer Clermont dans son antre. Avec une défense quasiment intraitable près des lignes et un pragmatisme glacial face aux perches, les Parisiens ont longtemps cru à un gros coup au Michelin. Gonzalo Quesada a d’ailleurs félicité ses joueurs pour l’engagement colossal mis dans cette bataille. "Il y avait beaucoup de raisons de partir fiers de ce déplacement. On a eu un super était d’esprit, on est resté dans le plan mais en face il y avait une énorme équipe de Clermont. Sur les deux tiers du match on les fait douter mais il fallait 80 minutes à ce niveau d’intensité…"

La sortie de Segonds préjudiciable

Sous le soleil clermontois, les Parisiens ont surtout manqué d’un pur demi d’ouverture jusqu’à la sirène. Joris Segonds a dû céder sa place à la 64e minute, obligeant l’entraîneur argentin à totalement réorganiser sa ligne d’attaque. Un fait de jeu qui changea la face de la rencontre avant que le malheureux Arthur Coville ne se fasse chasser sur l’action du troisième essai clermontois. "On a fait deux erreurs en fin de match. On se trompe d’annonce en touche, on perd notre numéro 10 et on s’est réorganisé comme on a pu. Et derrière, cela se paye cash. Ça fait vraiment mal. On a demandé à Léo Barré et Arthur Coville de se partager le poste d’ouvreur et à part cette erreur il n’y a rien à leur reprocher", tempérait Gonzalo Quesada.

D’un point de vue comptable et physique, le Stade français a signé une bien mauvaise opération en ne ramenant aucun point mais "beaucoup de bobos" dans la capitale. Troisièmes du championnat, les Soldats Roses n’ont plus que quatre points d’avance sur Lyon qu’ils affronteront dès la semaine prochaine. Après avoir été mis en bouteille à Clermont, Paris devra retrouver le goût de la fête pour ne pas gâcher sa surprenante saison. 

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