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Cretin : « Il faut être honnête, l’interception de Baptiste Couilloud nous a sauvés »

  • Dylan Cretin effectuait son retour à la compétition
    Dylan Cretin effectuait son retour à la compétition Icon Sport - Hugo Pfeiffer
Publié le Mis à jour
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Dylan Cretin (troisième ligne de Lyon) - Aussi soulagé que frustré par la victoire sur le fil des siens, le flanker international (qui effectuait son retour à la compétition après une fracture à un pied) n’éludait pas les soucis de son équipe, qui aurait dû s’incliner sans un exploit de son demi de mêlée.

Une fois de plus, Lyon a soufflé le chaud et le froid sur sa pelouse, capable de passer aussi proche de la correctionnelle que d’aller décrocher un bonus offensif improbable dans les arrêts de jeu. Quelle analyse tirez-vous de votre prestation ?
Il y a beaucoup de sentiments qui se mélangent après un match pareil. Du soulagement mais aussi de la frustration par rapport au contenu. On savait ce qu’on avait à faire après quatre défaites et on a d’ailleurs plutôt très bien commencé. En revanche, on n’a pas su conserver notre niveau d’exigence… On a bien vu en début de rencontre que lorsque nous sommes tous connectés, que l’on respecte le plan de jeu, nous sommes capables de faire de très bonnes choses. Le problème est qu’une fois de plus, après une bonne entame, nous sommes tombés dans la facilité et ça ne nous sourit jamais.

Ce constat n’est pas nouveau. À croire que le Lou n’arrive toujours pas à franchir un cap en termes de maturité collective, lorsque les matchs semblent devenir « faciles » et qu’il s’agit de corser l’addition…
Une fois de plus, quand on respecte le plan de jeu et qu’on reste dans le cadre fixé, on réalise de très bonnes choses. Mais pourquoi en sort-on précisément lorsque tout se passe bien ? C’est justement pour cela qu’on ressent de la frustration après pareille rencontre.

Pourtant, les alertes n’ont pas manqué cette saison. Vous avez même payé une fois pour vous faire punir, face à Brive…
Ce n’est pas la première fois, oui. Cela nous est déjà arrivé dans le passé, alors c’est forcément embêtant de ressortir à chaque fois les mêmes phrases bateau en guise d’explications. Au final, je ne peux que féliciter l’équipe de Perpignan, qui aurait probablement dû l’emporter contre nous. On peut s’estimer heureux d’avoir empoché les quatre points face à des adversaires qui n’ont rien lâché.

S’il y a eu une rébellion à vingt minutes de la fin, celle-ci s’est finalement avérée stérile. Votre équipe avait même les regards bas et n’aurait probablement pas trouvé les ressources collectives pour aller chercher la victoire. Vu de l’extérieur, sans l’initiative individuelle et l’interception de Baptiste Couilloud, on voit mal ce qui aurait pu vous sauver. L’avez-vous également ressenti sur le terrain ?
C’était bizarre, en fait… Dans le feu de l’action, on avait quand même le sentiment que tout le monde se battait, que personne ne voulait lâcher, quoi qu’il en coûte. Mais on n’y arrivait pas collectivement. Il faut être honnête, l’interception de Baptiste Couilloud nous a sauvés, clairement. Ce qui est assez marquant, c’est que dès que nous sommes repassés devant au score, bizarrement, nous avons retrouvé notre jeu. On manque de confiance collective, clairement. Il y a plein de petits faits de jeu qui ont fait que nous sommes sortis de notre match, qui ont fait que nous nous sommes désagrégés petit à petit. Ce n’était pas envisageable d’aller chercher un bonus offensif dans ces conditions. Je crois que cela s’est vu.

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