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Top 14 - Bordeaux-Bègles a livré quarante minutes de haute volée avant de craquer face à Toulouse

  • Nans Ducuing et les Bordelais se sont heurtés à une équipe toulousaine qui a monté le curseur en seconde période.
    Nans Ducuing et les Bordelais se sont heurtés à une équipe toulousaine qui a monté le curseur en seconde période. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Les Bordelais ont réussi une très bonne première mi-temps. Mais la marche était trop haute pour eux avec un certain dupont sur le terrain.

On leur annonçait une soirée difficile. Mais à la pause les Bordelais n’étaient menés que 21 à 17 avec la satisfaction d’avoir marqué deux essais sur la pelouse du Stadium. Ils avaient d’abord pratiqué l’art de « toucher les couloirs ». À la 17e, les Bordelais sont parvenus à cet objectif souvent cité par les entraîneurs dans leurs analyses tactiques. Après un contre en touche de Kane Douglas, Pierre Bochaton s’est retrouvé sur un joli sentier. Juste ce qu’il fallait pour retrouver Louis Bielle-Biarrey. Une bifurcation intérieure et voilà comment les Bordelais se sont donné de l’espoir au Stadium. Ils purent ainsi prendre les devants au score (10-7).


Puis ils ont su récidiver avec un essai de Timu sur pénalité rapide, après un coup de pied rasant de Ducuing particulièrement bien inspiré. L’UBB reprit la tête (17-14) alors que le public contestait la pénalité par méconnaissance du règlement.
Les Bordelais n’avaient pas grand-chose à se reprocher à l’issue de ce premier acte. Leur engagement leur avait coûté quelques pénalités de trop, sans doute. Toulouse menait neuf à quatre dans ce secteur à la pause (plus deux coups francs), mais les Bordelais avaient baissé pavillon devant la puissance pure d’Emmanuel Meafou en début de rencontre et surtout, le récital d’Antoine Dupont. Que faire donc face au capitaine de l’équipe de France déchaîné qui tenait son équipe à bout de bras ? Pas grand-chose sinon retarder l’échéance et se dire que le collectif de l’UBB finirait par compenser la présence d’un tel démon du ballon ovale.


Justement, il fut moins souverain en début de deuxième période et les Bordelais se prirent à rêver. Ils étaient dominés, mais n’encaissaient pas de points. Le score n’avait toujours pas évolué à l’heure de jeu et l’on entendit même les clameurs des supporteurs girondins : « Union ! Union ! ». Les Bordelais avaient des envies de hold-up et en plus Matthieu Jalibert fit son entrée.
Tous les clignotants se mettaient au vert jusqu’à ce que Dupont se remette de son premier quart d’heure approximatif. On le répète, que faire contre une course de trente mètres aussi tranchante en fond de touche (passe croisée impeccable de Mauvaka).
Le match a basculé à ce moment-là à 28-17.

Jalibert à nouveau blessé

La résistance des Bordelais s’arrêta là. La digue avait cédé et Louis Bielle-Biarrey reçut un carton jaune comme un signe fatal. Julien Laïrle fit alors remarquer que l’impression de vaillance, voire de panache des Bordelais avait masqué une certaine inconscience, une incapacité en tout cas à se dégager vers le camp adverse.
On n’affronte pas Toulouse comme un adversaire lambda. Les coachs bordelais avaient demandé plus de ping-pong. C’est vrai que la deuxième période se déroula sur une moitié de pelouse. Et Matthieu Jalibert ressortit sur une nouvelle blessure. Une luxation d’un doigt, fatalitas !

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