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Pro D2 - Mont-de-Marsan chante sous la pluie et se qualifie dans le dernier carré

Par Pierre Baylet
  • Jules Even, Yoann Laousse Azpiazu, Kaminieli Rasaku, Tuqovu Veresa Ramototabua, Willie Du Plessis et Christophe Loustalot explosent de joie. Les Montois victorieux des Agenais disputeront la demi-finale à Grenoble samedi soir.
    Jules Even, Yoann Laousse Azpiazu, Kaminieli Rasaku, Tuqovu Veresa Ramototabua, Willie Du Plessis et Christophe Loustalot explosent de joie. Les Montois victorieux des Agenais disputeront la demi-finale à Grenoble samedi soir. Icon Sport - Icon Sport
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Malgré une météo défavorable pour leurs lévriers, les Montois ont su trouver les solution sface à un adversaire qui les avait battu deux fois cette saison et accèdent encore au dernier carré. 

Ce sont donc les Montois qui iront défier Grenoble sur ses terres samedi pour une place en finale de Pro D2, et c’est logique. Car malgré des conditions atmosphériques exécrables peu propices aux grandes envolées et une mêlée chahutée, ils ont dominé cette rencontre sans l’ombre d’une contestation. Tout juste peut-on leur reprocher d’avoir cru un peu trop tôt la victoire acquise, s’offrant ainsi une petite frayeur quand les Agenais sont revenus à portée à la 79e minute et ont eu un dernier ballon à jouer pour espérer un fol exploit. Mais il était dit que cette fois la bête noire serait bien terrassée et c’est Kaminieli Rasaku qui s’est chargé de l’estocade en interceptant une longue passe agenaise pour filer sous les poteaux.

Les Montois ont donc fait parler leur expérience de ce genre de match où toutes les occasions doivent être converties. Et de ce côté-là, on peut dire qu’ils ont été chirurgicaux. Un 100 % dans les tirs au but de la part de Yoann Laousse-Azpiazu, un drop réussi par Willie Du Plessis pour une seule tentative, et deux essais sur deux gros temps forts en première période, ils ne pouvaient pas faire beaucoup mieux. Si l’on ajoute leur domination en touche et leur impeccable défense sur les tentatives de ballons portés agenais, les Landais avaient en fait beaucoup d’atouts pour l’emporter. Mais il fallait le petit plus, et il est venu sous la forme d’un essai somptueux né d’un ballon perdu par Martin Devergie à la réception d’une chandelle et immédiatement exploité par les trois-quarts montois pour une conclusion de Jules Even. C’est vraiment là que la rencontre a basculé, faisant passer les Montois à 24 à 3 à la pause. Un retard trop important à combler pour des Agenais qui avaient peu d’armes offensives pour espérer inverser la tendance.

A Grenoble en outsider

Voilà donc le contrat rempli pour le Stade montois et quelques vieux comptes soldés avec le rival agenais. Patrick Milhet, le manager landais reconnaissait d’ailleurs que la saison était d’ores et déjà réussie : "Cette victoire valide notre saison, mais l’appétit vient en mangeant et nous avons bien l’intention de jouer notre chance à fond. Nous irons à Grenoble sans pression mais en essayant de pratiquer le plus beau rugby possible. Ce soir, nous nous sommes donné le droit de rêver même si nous savons que ce sera dur. Mais dans ce sport, rien n’est écrit à l’avance. Il faut provoquer la chance et c’est ce que nous allons essayer de faire."

Jules Even, une des grandes satisfactions côté montois, disait son bonheur de pouvoir se projeter sur ce rendez-vous en Isère, et notait lui aussi l’envie du groupe de ne pas se contenter de cette victoire en barrage : "Nous sommes contents ce soir, mais je constate que le groupe n’est pas dans l’euphorie. Nous avons franchi une étape, c’est bien, mais nous n’avons pas envie de nous arrêter là. Je me souviens que si nous avons perdu à Grenoble il y a quelques semaines, nous avions relevé le défi et que nous étions dans le match pendant plus d’une heure. Actuellement, je nous trouve très solides défensivement, et si nous arrivons à être aussi performants dans ce domaine samedi tout en restant disciplinés, je pense qu’il y aura match."

Il faudra tout de même aux Jaune et Noir régler quelques problèmes d’ici cette prochaine échéance : rectifier les attitudes en mêlée pour retrouver une conquête plus sereine dans ce secteur et se préparer mentalement à ne rien lâcher. Sur ce plan l’alerte sans conséquence lors des dernières minutes de ce barrage devrait être salutaire. Pour le reste, tous les feux semblent au vert et s’il pouvait faire un vrai temps de printemps samedi, les trois-quarts montois auraient peut-être dans leurs mains les clés de la rencontre, qui plus est sur une pelouse hybride qui favorise la vitesse et les appuis. Mais cela est une autre histoire, qui s’écrira samedi soir à partir de 21 heures.

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