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Top 14 - A Brive, l’inefficacité gâche l’espoir

Par David Bourniquel
  • Face à Castres, les Brivistes ont été battus pour la 8e fois de la saison à domicile.
    Face à Castres, les Brivistes ont été battus pour la 8e fois de la saison à domicile. Icon Sport
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Battus pour la huitième fois de la saison à domicile, les Corréziens retourneront en Pro D2 non sans avoir lutté jusqu’au bout.

Brive devait impérativement remporter ce match couperet et a vraiment tout donné pour y parvenir. Mais il a manqué aux Corréziens le soupçon de réussite qu’ils avaient pu avoir la saison dernière, lorsqu’ils étaient parvenus à se sauver in extremis lors de la dernière journée. Cette fois, il n’y a pas eu de miracle. Le match face à Castres est un peu à l’image de la saison corrézienne. On a vu de très bonnes séquences malheureusement gâchées par de trop nombreuses scories. Ainsi, mus par leur désir de marquer vite et beaucoup, les hommes de Patrice Collazo ont fait le choix fort d’essayer de construire leur match sans prendre les points au pied. Las, leur alignement leur a fait défaut sur leurs deux meilleures situations de conclure, notamment en toute fin de match sur un lancer manqué du talonneur remplaçant Vano Karkadze.

Faiblesse chronique à domicile

Ajoutez à cela une maladresse chronique dans la dernière passe malgré des actions bien développées, des en-avant malvenus à foison et une incapacité à se défaire des rugueux Castrais, pourtant encore très indisciplinés (trois cartons jaunes reçus) et l’on comprend qu’il manquait finalement trop de choses pour que ces Brivistes puissent réussir l’exploit. Collazo était lucide à chaud : "C’est peut-être le match où l’on a le plus créé, analysait-il. Pour réussir un match de rugby, il faut deux choses : de l’engagement et de la précision. On a mis l’engagement mais pas la précision. C’est le match des occasions manquées, vraiment. On en a eu un paquet. Il n’y avait pas de pression particulière sur nos épaules. La preuve, nous avons eu beaucoup d’occasions de marquer. Mais sur des phases essentielles, on n’a pas été bons. On n’a pas été capables de marquer des penaltys sans goal. Rien de nouveau sous le soleil, c’est l’histoire de Brive. Contre une équipe comme Castres, il faut marquer sinon ils reviennent toujours. Voilà. Castres était finaliste il y a onze mois. Ce n’est pas devenu une équipe de "pipes" du jour au lendemain. Ils ont réussi leur partie, bravo à eux."

Pour autant, Patrice Collazo ou Saïd Hirèche savent bien que la descente de Brive en Pro D2 ne s’est pas jouée face à Castres. Le mal vient de bien plus loin, le CAB a perdu huit fois sur sa pelouse cette année, comme l’expliquait le capitaine : "Nous nous sommes mis en danger des le début de saison en perdant trop souvent à domicile. Même si l’équipe a su se donner les moyens d’y croire par moments en grattant des points de bonus ou des victoires à l’extérieur. L’engagement a été total, on y a tous tout mis, avec de la réussite ou non. Ce soir, ça ne passe pas. C’est comme ça, c’est le sport." Brive aura bu le calice jusqu’à la lie cette saison.

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