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Top 14 - Botitu, la leçon de maintien à l’ouverture de Castres

Par David BOURNIQUEL
  • Privé de Benjamin Urdapiletta et Louis Le Brun, le staff du CO avait choisi Vilimoni Botitu pour le poste d’ouvreur. Pari réussi, le fidjien a rythmé la rencontre.
    Privé de Benjamin Urdapiletta et Louis Le Brun, le staff du CO avait choisi Vilimoni Botitu pour le poste d’ouvreur. Pari réussi, le fidjien a rythmé la rencontre. - Diarmid Courrèges
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L'ouvreur de Castres, Benjamin Urdapilleta absent, Louis Le Brun blessé et Ben Botica parti, c’est l’habituel centre Vilimoni Botitu qui a endossé le rôle d’ouvreur.

En s’adjugeant à Brive sa deuxième victoire de la saison à l’extérieur après celle obtenue à Montpellier, le Castres olympique a officiellement validé son maintien en Top 14. Ce ne fut pas le meilleur match de rugby de la saison, pas le mieux construit non plus mais il a permis aux Tarnais de prendre ce pourquoi ils étaient venus : quatre points précieux, un maintien et l’espoir d’accrocher un top 8 qui vit toujours. Aussi, cette rencontre a permis à Vilimoni Botitu de réviser ses gammes au poste de numéro 10, rôle qu’il devrait endosser avec sa sélection nationale des Fidji lors de la prochaine Coupe du monde. Privé de Benjamin Urdapilleta, ménagé, et de Louis Le Brun, saison terminée après une blessure à un pectoral, les Tarnais ont fait le choix d’aligner leur fantasque fidjien à ce poste éminemment stratégique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que "Vili" a mis du rythme à la rencontre ! Avec la classe et l’aisance technique qu’on lui connaît, il a beaucoup franchi et beaucoup tenté, même s’il ne fut pas toujours en réussite dans ses dernières transmissions. Il a aussi commis un en-avant grossier à la réception d’une chandelle.

Pour le reste ? Ce fut un plaisir pour les yeux : course déliée, port altier, tête haute, ballon tenu à une main et en avant la musique… Son plus beau coup d’éclat ? Il est survenu sur une relance folle depuis son en-but qui a permis aux Tarnais de gagner cinquante mètres. "Ça a été un profil un peu différent de ce qu’on a l’habitude de voir ici à Castres. Il est moins dans la gestion que les autres numéros 10 de l’effectif mais il a des qualités individuelles énormes. Il a pris beaucoup d’initiatives et derrière ça a suivi, ça a franchi et c’est une bonne chose", détaillait Geoffrey Palis.

Palis impérial au pied

Un Geoffrey Palis qui avait glissé à l’arrière et qui a pris la responsabilité du but pour compenser les absences du maître artificier Benjamin Urdapilleta et du numéro 15 titulaire Julien Dumora. Avec un joli sans faute pour sanctionner son match (1T/1, 3P/3), Palis a assuré et rassuré. "Je me suis bien senti, j’étais content de prendre le but et d’avoir cette responsabilité-là. ça faisait un bon moment que ça ne m’était pas arrivé."

Place désormais pour le CO à un dernier match contre Perpignan qui doit offrir une belle sortie aux joueurs et membres du staff partants, dont Rory Kockott et Benjamin Urdapilleta, deux légendes du club. Attention à ne pas trop verser dans l’émotion non plus, car ce match ne sera pas dénué d’enjeu. Si tout se "goupille" bien, les Tarnais pourraient accrocher une huitième place qualificative pour la Champions Cup. Inespéré il y a trois mois…

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