Top 14 - Les jeunes Rochelais ont fait bonne impression
La Rochelle même très remanié, le Stade Rochelais a fait bonne figure chez le champion sortant. Il a manqué injustement un joli bonus défensif.
Commençons par le factuel. La Rochelle fut privée d’un essai en toute fin de rencontre, car un ballon qui roulait dans l’en-but ne fut pas aplati par Anthony Bouthier comme M. Descottes l’a cru. Le jeune Hoani Bosmorin lui ne manqua pas de pointer dans l’en-but en suivant, mais la vidéo ne fut pas demandée. La Rochelle aurait pu, inscrire un point de bonus défensif qui lui aurait offert une place en demie dès samedi soir.
Et ça n’aurait pas été immérité car les Jaune et Noir ont démontré qu’ils étaient un grand club. Ils avaient envoyé une formation très remaniée en raison de la préparation de leur finale continentale. On aurait parié sur une lourde défaite avec tous ces noms peu connus du grand public (Olivier, Bosmorin, Idoumi, Poyet, Kuntelia, Zamora, Dalla Schiava, Alonso-Munoz). Finalement, ces Maritimes renouvelés ont marqué quatre essais sur le terrain du champion de France. À la 62e, ils sont revenus à 31 à 35, après avoir subi le seul carton jaune de la partie (Danty, 38e). C’est la preuve que les espoirs sont prêts à saisir leur chance, même dans des conditions périlleuses, un peu comme on l’a souvent observé à Toulouse.
Des espoirs au niveau
"Notre première mi-temps fut en demi-teinte. Il nous a manqué d’intensité, mais nous étions aussi mal structurés, en termes de circulation défensive par exemple", diagnostiquait Romain Carmignani. Ce ne fut pas vraiment surprenant vu le côté expérimental du XV de départ. Mais La Rochelle a gagné la seconde période 21 à 14, d’où la frustration du bonus qui s’est refusé. "Ceux qui sont entrés en jeu, nous ont apporté beaucoup d’énergie. Je pourrais citer le petit Houani Bosmorin, Sacha Idoumi au talonnage qui revint d’une longue blessure, tout comme Thomas Poyet qui n’avait pas joué depuis très longtemps. Il a juste fait un match avec les espoirs avant de nous rejoindre. C’est bien de voir des jeunes de 19 ans tenter de faire bouger les lignes…" Il n’y avait pas qu’eux, ils étaient encadrés par des valeurs confirmées qui revenaient de blessure et qui avaient besoin de temps de jeu, les Tanga, Danty et Botia. Tout ça a formé un cocktail inattendu qui a failli saouler les Montpélliérains. Avec pour le pimenter, un facteur X nommé Reus.
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