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Top 14 - Toulouse : tout ce qu’il ne faudra pas refaire

Par Vincent Bissonnet
  • Le Stade toulousain a chuté sur la pelouse de Perpignan lors de la 25e journée de Top 14.
    Le Stade toulousain a chuté sur la pelouse de Perpignan lors de la 25e journée de Top 14. Midi Olympique - Patrick Derewiany
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Même s'il était remanié, le Stade toulousain espérait affirmer sa maîtrise pour gagner en confiance. Pour le coup, c'est raté. 

"On voulait rester premier, on voulait gagner." à ceux qui pouvaient douter de la détermination des Toulousains à Aimé-Giral samedi, Arthur Retière a opposé ce rappel après le coup de sifflet final. Au-delà des mots, les mines stadistes témoignaient alors d’un sincère dépit, voire d’un certain agacement : s’il avait logiquement accordé du repos à plusieurs cadres, le leader était venu pour obtenir un meilleur résultat et, surtout, pour livrer une prestation plus consistante dans la cathédrale catalane. Certes, les champions de France 2021 ont échoué à seulement cinq longueurs de leurs hôtes mais leurs deux mi-temps, diamétralement opposées, ont été rageantes, chacune à leur manière : la première, disputée avec le vent dans le dos, les a vus recevoir une leçon de réalisme de la part de l’avant-dernier du championnat ; la seconde aura été marquée par leur incapacité à avoir le contrôle sur les événements.

"Grosse remise en question"

À chaud, Jean Bouilhou dressait un froid constat. Vis-à-vis duquel la composition du XV de départ n’expliquait pas tout : "La différence, c’est qu’il y avait une équipe qui jouait pour sauver sa peau et nous qui venions faire un bon match. Ce n’était pas suffisant pour l’emporter. Il y a beaucoup de frustration." Le second acte, au cours duquel le banc, pourtant solide (Mauvaka, Aldegheri, Willis, Elstadt…), n’a pas apporté de plus-value notable, restait particulièrement en travers de la gorge du technicien : "On a vu ce qu’on ne voulait pas voir, une équipe qui s’est fait largement dominer en deuxième période. […] Perpignan avait plus faim. Et, à ce jeu-là, nous avons perdu beaucoup trop de ballons pour marquer au moins les esprits. Il y a eu un manque de vigilance et d’engagement. Il nous reste encore trois semaines pour nous remettre la tête à l’endroit et arriver prêts pour la demi-finale." Alban Placines ne disait pas autre chose : "Au-delà des réglages, c’est quelque chose qui vient du mental, du psychologique. Il y a une grosse remise en question à avoir, tous, individuellement."

La piqûre de rappel sera, à n’en pas douter, profitable. En attendant la réaction, les bonnes nouvelles de la journée sont venues de l’état des troupes, épargnées par les blessures, et du zéro pointé de La Rochelle au classement. Avec deux points d’avance sur les Maritimes, les Stadistes ont toutes les chances de conforter leur première place au soir de la 26e journée. Avant le retour aux choses très sérieuses. Avec les Dupont, Meafou et autre Ntamack, ce sera alors une autre histoire. 

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