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Nationale - Albi pour l'honneur avant son match retour à Valence

Par Renaud Sorel
  • Les Albigeois sont hors course mais ont l'occasion de finir la saison sur une note positive.
    Les Albigeois sont hors course mais ont l'occasion de finir la saison sur une note positive. Marie-Pierre Volle
Publié le Mis à jour
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Battus au match aller et quasiment hors course pour la qualification, les Albigeois veulent sortir la tête haute.

Ce qu’il y a de bien quand vous perdez une première manche à domicile et que vous allez jouer un retour à l’extérieur, c’est que le match est facile à préparer. En clair il n’y a plus aucun calcul à faire pour les Albigeois samedi soir. Avec un débours de treize points, le landerneau du rugby vous dira que c’est mission quasi impossible que de renverser le score. Le manager Mathieu Bonello n’aura donc pas de mal à chercher des leviers de motivation pour ses joueurs. Après la déconvenue du match aller et cette non première mi-temps, il n’est désormais question que d’honneur et d’image. L’image tout d’abord, ce sera de montrer aux quelques fidèles supporters Tarnais qui feront le déplacement et aux nombreux public drômois dans un stade Pompidou plein comme un œuf que le visage des Jaune et Noir une semaine auparavant n’est pas l’habituel.

Que cette équipe est capable de délivrer une bien meilleure prestation que la pâle copie rendue sur l’herbe du stadium. Comme nous l’a avoué Mathieu Bonello en conférence de presse en début de semaine, "il y avait une bonne équipe en face mais je n’ai pas reconnu la nôtre. On fait un bon premier quart d’heure où on est bon sur les fondamentaux puis quand on prend le premier essai, on n’y est pas pendant vingt minutes et à ce niveau-là, cela ne pardonne pas. Ce n’était pas le moment de faire ça mais on l’a fait et il faut assumer." Pour l’ex-talonneur castrais le match est déjà plié : "Qu’est-ce que tu veux faire quand tu as pris autant d’écart ? Celui qui dit qu’on va y aller et qu’on va remonter le score, c’est un fou. On va aller jouer un match de rugby et après on verra." En clair il s’agira de sauver l’honneur et de montrer que les absences du premier tour sont oubliées. Sacré défi mais rien n’est impossible pour cette équipe qui sait qu’elle a beaucoup à se faire pardonner. Des joueurs ont failli dans la stratégie à des moments clés du match. Ils le savent tout comme leur entraîneur. Ce dernier de nous remémorer les dernières minutes en double supériorité numérique où l’attaque albigeoise n’a pas su trouver la faille pour glaner sept points de plus si importants. Manque de lucidité, inexpérience des matchs à enjeu, jeunesse d’un groupe encore en construction ? C’est sans doute un peu de tout ça qui fait qu’aujourd’hui Albi se trouve au pied d’un mur que beaucoup pensent infranchissable. Attention cependant, les joueurs ne vont pas entrer sur le terrain en victimes expiatoires et servir de faire valoir à une équipe de Valence-Romans qui a déjà un pied et demi en Pro D2, objectif annoncé en début de saison.

Ne pas rêver

Hors de question toutefois de vendre du rêve sur les marchés de la cité épiscopale. Le club a connu trop de désillusions, s’est accroché à trop de rêves insensés vite transformés en cauchemars pour une fois de plus songer à l’impossible. De même qu’avant de tirer un bilan de la saison et que le club se questionne sur ses ambitions futures, Mathieu Bonello nous assure "qu’il y a un match à préparer samedi. On est passé à côté du précédent, ils sont bien meilleurs que nous car ils nous ont battu au match aller. Maintenant il restera quatre-vingts minutes pour montrer ce qu’on est vraiment à Albi". Sage décision.

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