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Pro D2 - Karim Qadiri (Grenoble) : "La vérité ne s’écrira que sur le terrain"

  • Karim Qadiri lors de la réception du Stade montois en avril dernier.
    Karim Qadiri lors de la réception du Stade montois en avril dernier. Icon Sport - Franco Arland
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Heureux de l’opportunité de jouer cette demi-finale à domicile, le meilleur marqueur du FCG Karim Qadiri mesure aussi le chemin parcouru depuis la saison galère de l’an passé…

Le jour J approche… Comment avez-vous senti votre équipe cette semaine ?

Il y avait de l’excitation, ce qui est normal avant un match de phases finales. Ça n’arrive pas si souvent dans une carrière… Néanmoins, j’ai trouvé l’équipe vraiment concentrée et décidée à faire un grand match samedi soir.

La semaine de coupure pendant les barrages vous a-t-elle fait du bien ?

On n’a pas totalement coupé non plus, on s’est entraîné mercredi, jeudi et vendredi, avec une grosse journée de cohésion le mercredi pour resserrer les derniers liens. Cette semaine sans match, c’est un luxe qu’on est allés se chercher sur la saison régulière, en ferraillant jusqu’à la dernière journée contre Vannes. Ça nous a fait du bien dans la tête comme dans les corps, en sachant que ça ne peut être qu’un avantage d’évoluer devant notre public, sans les contraintes du voyage. Même si la vérité ne s’écrira que sur le terrain, et nulle part ailleurs.

Vous avez battu récemment Mont-de-Marsan au stade des Alpes. Y a-t-il des leçons à tirer de cette rencontre ?

On sait qu’en phases finales tous les compteurs seront remis à zéro mais il y a des leçons à en tirer, bien sûr. Même si nous avons globalement été dominateurs en termes d’occupation et de possession, on était loin derrière au score à dix minutes de la fin et il a fallu cravacher pour l’emporter. Partant de ce constat, on a essayé de travailler quelques petits trucs, comme eux, on a sûrement travaillé sur nous.

On connaît la jeunesse de votre groupe. Dans le contexte chaud d’une demi-finale, faut-il craindre son inexpérience ?

On s’est donné le droit d’évoluer devant notre public. On a la chance d’avoir un beau stade, qui fait beaucoup de bruit, et on sait que si on est dans le match, cela peut nous aider à basculer du bon côté. À nous de faire le job sur le terrain pour nous sentir poussés. Après, la gestion de la pression, c’est avant tout quelque chose d’individuel. En ce qui me concerne, je n’y vois que du positif.

Mercredi dernier, l’équipe a rencontré l’ancien arbitre international de football Tony Chapron, pour la sensibiliser quant à son rapport aux arbitres…

On a régulièrement eu de gros problèmes de discipline tout au long de la saison. En fait, on met tellement d’envie et d’abnégation dans ce qu’on fait, on évolue tellement à la limite de la règle que parfois, on va trop loin… L’intervention de Tony Chapron nous a permis de comprendre ce que peut ressentir un arbitre, ses émotions, ses doutes. Cela nous a permis devoir quels sont les bons comportements à adopter avec l’arbitre lorsqu’on ressent de l’injustice, comment réagir lorsque l’on n’est pas d’accord avec lui, par exemple.

Nous auriez-vous crus, en début d’année 2023, si on vous avait annoncé que vous disputeriez une demie à domicile ?

La question est difficile parce qu’en tant que compétiteur, j’aimerais pouvoir dire qu’on y a toujours cru. Pourtant, objectivement, quand on regarde certaines de nos performances, on en était encore loin à ce moment de l’année.

La saison dernière, malgré des individualités comme Capuozzo ou Séguret, le FCG avait bataillé pour se maintenir. Qu’est-ce qui a changé, en un an ?

On peut avoir tendance à penser que l’an dernier, certaines individualités faisaient le job pour les autres. On a encore de gros joueurs cette saison mais qui sont plus dans l’ombre, comme notre deuxième ligne Noa Halaifonua. La différence, c’est que ces individualités entraînent les autres derrière elles, parce que la cohésion est meilleure. L’an dernier, c’était aussi la première année du staff, et on sait qu’il faut toujours un certain temps pour mettre en place un projet.

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