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Pro D2 - Michael Ruru, le neuvième avant de Vannes

Par Didier Le Pallec
  • Michael Ruru, demi de mêlée de Vannes qui a vite pris ses marques
    Michael Ruru, demi de mêlée de Vannes qui a vite pris ses marques Icon Sport - Hugo Pfeiffer
Publié le
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Arrivé en tant que joker médical en Bretagne, courant février, le numéro 9 néo-zélandais s’est rapidement imposé comme l’un des patrons du jeu vannetais. Michael Ruru est aujourd’hui indispensable…

Michael Ruru, le demi de mêlée, a-t-il révolutionné le RC Vannes ? La question mérite d’être posée. Car, à vrai dire, la magnifique série bretonne (huit victoires consécutives) coïncide quasi parfaitement avec l’arrivée à Vannes, lors de la première quinzaine de février, du transfuge de l’Aviron bayonnais. Le Néo-Zélandais est arrivé dans le Morbihan afin de pallier le départ d’Hugo Zabalza à Bordeaux-Bègles, également prêté par Bayonne. Une belle relation de cause à effet(s). À l’Aviron, Ruru n’a pas eu le temps de jeu escompté cette saison (une moyenne de 26 minutes sur les huit rencontres de Top 14 disputées), barré par Guillaume Rouet et Maxime Machenaud qui avaient les faveurs du staff basque. En quête d’un nouveau challenge à relever, le demi de mêlée de 32 ans, conscient d’avoir un avenir limité dans le temps, n’a pas hésité longtemps avant de donner son accord au club breton, dans une affaire loin d’être passée comme une lettre à la poste avec les dirigeants basques. Ce que l’on peut comprendre lorsque l’on sait l’influence que ce joueur peut prendre sur un groupe.

Venu seulement faire quelques piges en qualité de joker médical, son retour dans le club prêteur devait même se faire courant avril. Ironie de l’histoire, Michael Ruru connaissait sa première titularisation pour le match à Mont-de-Marsan (avec à la clé une lourde défaite 30-3), alors qu’Erwan Nicolas, le titulaire du poste mais sérieusement blessé lors des matchs de préparation, était aussi retenu dans le groupe des 23.

La bonne pioche

Le RC Vannes, s’est alors trouvé devant un cas de conscience. Laisser repartir sa nouvelle perle ? C’était se tirer une balle dans le pied. Proposer un achat restait alors la solution idoine. La chose réalisée, le club lui proposait dans la foulée un contrat jusqu’en 2025.

Avec déjà trois essais (face à Aurillac, Rouen et à Grenoble) en onze rencontres, Michael Ruru a largement dépassé le cadre strict du rôle de demi de mêlée. Il est même, aujourd’hui, considéré comme le neuvième avant du pack vannetais, n’hésitant pas à partir au ras des zones de ruck ou des mêlées fermées, à casser le premier plaquage adverse. Sa puissance, associée à une lecture du jeu très pointue, mobilise l’adversaire sur ses prises d’initiatives et, par corollaire, libère les espaces pour ses partenaires. Il peut aussi la jouer sous le tempo de la roublardise par des feintes sur ses lancements de jeu. Pas étonnant que le Néo-Zélandais cumule déjà 746 minutes de jeu, affiche un bilan de onze feuilles dont dix en tant que titulaire et une moyenne de 68 minutes de jeu par rencontre. Cet homme est un atout supplémentaire dans la manche des Bretons avant d’aller défier Oyonnax.

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