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Pro D2 - Thomas Laclayat (Oyonnax) : "Nous n’allons rien inventer"

Par Jean-Pierre Dunand
  • Thomas Laclayat, pilier droit d'Oyonnax.
    Thomas Laclayat, pilier droit d'Oyonnax. Icon Sport - Hugo Pfeiffer
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Le pilier droit Thomas Laclayat, qui quittera l’équipe du Haut-Bugey en fin de saison, a déjà disputé trois demi-finales.

Depuis juillet dernier votre équipe a pour objectif la phase finale. Dans quel état d’esprit abordez-vous la demi-finale contre Vannes ?

Depuis quelques semaines déjà nous savons que nous savons que nous sommes qualifiés pour disputer une demi-finale à Mathon. Nous sommes où nous voulions être et aujourd’hui nous avons hâte d’être au jour J pour tenter de réaliser nos objectifs. Nous allons tout faire pour livrer notre meilleur match de la saison. La finalité est de ne pas sortir de cette rencontre avec un sentiment de déception.

Ce sentiment, votre club et vous-même l’avez déjà connu au cours des trois dernières saisons. Cela vous impacte-t-il ?

En abordant ce genre de match on doit oublier tout ce qui s’est passé. Nous repartons de zéro. La seule vérité est qu’il reste deux matchs pour toucher au but.

Vous faites partie des joueurs qui vont quitter ce groupe en fin de saison. Comment le vivez-vous ?

Je ne suis effectivement pas le seul à partir mais tous ceux qui sont dans cette situation, tous ceux qui resteront, méritent de partager encore quelque chose. Nous avons tous envie de créer des émotions et de les vivre à fond, ensemble.

C’est justement ensemble, lors de votre stage à Vichy, que vous avez assisté à la qualification de Vannes. Qu’en retenez-vous ?

On peut penser que cette équipe de Vannes va se présenter décomplexée à Mathon. Elle reste sur une victoire déterminante obtenue en déplacement et cela soude un groupe. Vannes va aborder cette demi-finale dans une bonne dynamique, avec neuf victoires lors de ses dix derniers matchs, mais seules comptent les réalités du terrain le jour J.

Entre autres atouts vous aurez celui de jouer à domicile. Cela peut-il être important ?

Il y a une véritable symbolique à jouer à Mathon. Cette rencontre est très importante pour le club. Elle doit lui permettre de concrétiser le travail de toute une saison. Il y a des attentes à tous les niveaux, dirigeants, joueurs, supporters. Nous ne pouvons pas les décevoir.

Oyonnax a fait la course en tête depuis la 7e journée, a très tôt gagné son billet pour la demi-finale. Est-ce que cela compte au moment d’aborder les matchs décisifs ?

Une demi-finale n’a absolument rien à voir avec la phase régulière. On a fait la course aux points durant trente journées, mais maintenant ce qui compte c’est juste de faire mieux que l’adversaire, quel que soit l’écart. Nous n’allons rien inventer au moment d’affronter Vannes. Nous allons rester sur ce que nous savons faire en cherchant à mettre les bons ingrédients.

Depuis le début du championnat Oyonnax est désigné comme le grand favori. Est-ce difficile à porter ? Pouvez-vous occulter la pression liée à la perspective d’une finale ?

À ce stade de la compétition, il est difficile d’éviter la pression. Nous avons toute la semaine pour nous l’approprier, la faire redescendre, la rendre positive. Pour y parvenir on ne peut pas se projeter. Nous sommes uniquement concentrés sur notre objectif de ce samedi.

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