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Challenge Cup - "Chaos debout", Toulon a dû adapter son coaching

Par Nicolas Zanardi
  • Mathieu Bastareaud et Baptiste Serin (Toulon).
    Mathieu Bastareaud et Baptiste Serin (Toulon). Midi Olympique. - Patrick Derewiany.
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Victimes en première mi-temps de trois commotions et de la blessure de Serin derrière, les toulonnais ont dû adapter leur coaching et leur équipe aux circonstances. Avec succès.

Ex-entraîneur du RCT, Fabien Galthié aime à parler de "chaos" lorsqu’il s’agit d’évoquer les aléas d’une rencontre internationale. Alors certes, la rencontre de vendredi ne fut pas à proprement parler de très haut niveau, la faute à des Écossais dépassés dans le défi physique (malgré la présence de nombreux joueurs du XV du Chardon) et surtout mal guidés par une charnière très faible. Mais du chaos, il y eut pourtant bien dans le camp toulonnais… Du chaos, ou plutôt du KO puisqu’en première période, ce sont pas moins de trois joueurs de la ligne de trois-quarts (Biggar, Paia’aua, Villière) qui ont été obligés de céder leur place sur commotion avec une régularité de métronomes, toutes les vingt minutes. "Je ne me souviens de pas grand-chose de mon choc, je sais juste que cela a fait un gros tête contre tête avec un troisième ligne, souriait après coup Dan Biggar. Je ne voulais pas sortir sur le coup, c’était frustrant de quitter les copains si vite dans une finale, mais le médecin de l’EPCR a insisté pour que je me fasse examiner et c’était évidemment le bon choix. En plus, Ihaia West a réalisé un super match, et j’ai récupéré très vite. Cela dit, lorsque Duncan Paia’aua (assommé lors d’un choc frontal avec le platane Tu’ipolutu), Gabin Villière et Baptiste Serin sont sortis tour à tour juste avant la mi-temps, j’avais du mal à en croire mes yeux." "Avant les matchs, on essaie toujours de prévoir certains scénarios, soupirait Pierre Miignoni. Mais celui-là, honnêtement, on ne l’avait pas vu venir."

Bastareaud au centre, première depuis 3 ans !

Voilà comment, alors qu’il avait (heureusement…) opté pour un 5-3 tout en ne plaçant aucun deuxième ligne de métier sur le banc, le staff toulonnais a dû ajuster plus encore son coaching en ne tournant qu’avec quatre remplaçants au niveau du pack, Mathieu Bastareaud se voyant contraint de retourner à ses premières amours au centre du terrain., lui qui n’y avait plus évolué depuis son court passage à New-York, en 2020... "C’était "easy", je n’ai rien perdu, se marrait l’international français après coup, qui s’offrit même le petit plaisir d’un coup de pied rasant. Non, sérieux, ça allait un peu vite pour moi mais j’ai réussi à m’accrocher." "Ce qui est important, c’est que même dans ces circonstances les joueurs ne se sont jamais affolés, appréciait Mignoni. On aurait pu se déliter après la mi-temps mais ce qui est bien, c’est que les joueurs se sont pris en main, en se disant qu’il fallait attaquer la deuxième période comme s’il y avait 0 à 0. Les Écossais auraient pu revenir en début de deuxième période, ils ont eu quelques opportunités mais on ne leur a pas laissé d’espoir." Et ce sont bien les Warriors qui en furent sonnés pour le compte. K.-O debout.

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