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Champions Cup - La Rochelle : un doublé qui en appelle un autre

Par Midi-Olympique
  • Ronan O'Gara avec le public rochelais après la victoire à Dublin.
    Ronan O'Gara avec le public rochelais après la victoire à Dublin. Patrick Derewiany - Patrick Derewiany
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Vainqueur par deux fois de la Champions Cup, La Rochelle va maintenant partir en quête d’un doublé en essayant de décrocher ce qui serait son premier Bouclier de Brennus.

Le Stade rochelais a déjà signé un doublé en remportant une deuxième Champions Cup d’affilée. Ce doublé en appelle désormais un autre, encore plus retentissant peut-être : l’enchaînement Coupe d’Europe-Top 14, que seuls le RCT (2014) et Toulouse (2021) ont déjà réalisé. L’an passé, les Maritimes n’avaient pas été en mesure d’approcher cet accomplissement : «L’année dernière, quand on a gagné en finale face au Leinster, ça a été assez particulier de retourner au Top 14 parce qu’on a pas mal arrosé le titre de champion d’Europe comme toutes les équipes le font, rappelait Jonathan Danty dans la semaine. Mais c’est délicat de "switcher".» Cette fois, la donne est toute autre. La mentalité aussi : «On a appris de la saison dernière. Si l’on gagne, peut-être qu’on fera un peu moins la fête, qu’on essaiera de se reconcentrer si on veut aller chercher quelque chose qui serait énorme.»

Si Ronan O’Gara refusait d’évoquer le championnat «par respect pour la Champions Cup», plusieurs vainqueurs se projetaient déjà sur cet horizon. Paul Boudehent en avait les yeux qui brillaient : «Ce qui s’est passé aujourd’hui (samedi), c’est très très bien. Mais quand on y a goûté, on veut toujours plus. On fera tout pour réaliser le doublé.»

«Pendant trois jours, on s’en fout...»

Le billet pour San Sebastian (lieu des demi-finales du Top 14) déjà en poche, les Maritimes ne sont "plus qu’à" 160 minutes de leur premier Bouclier. La voie est plus dégagée qu’elle ne l’était l’an passé. À l’époque, ils avaient dû jouer les barrages, renverser Toulouse et surtout digérer une folle troisième mi-temps : «Ce qui est fabuleux, c’est que les mecs ont fait ce qu’il faut pour se qualifier en demie, salue Pierre Venayre. Ça va laisser une forme de sérénité pour préparer l’échéance.» À Dublin, le directeur général et ses troupes avaient bien d’autres plans en tête : «Mais je vais être super honnête : pendant trois jours, on s’en fout. Il faut surtout prendre le temps de savourer. La vie passe trop vite pour galvauder ces petites journées qui vont arriver.»

Après les célébrations et un repos bien mérité, la venue du Stade français, dimanche, pour un 80e match à guichets fermés de suite au stade Deflandre, fera office de dernière répétition générale. Avant le retour aux choses très sérieuses.

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